lundi 31 mai 2010

La Société Générale en France


La banque a été fondée par un groupe d'industriels en France (dont Paulin Talabot qui en fut le premier directeur) et de financiers sous le Second Empire, le 4 mai 1864, « pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France ». Le premier président de la banque est l’influent industriel Eugène Schneider (1805-1875), suivi par Guillaume Deninger, dit Denière, puis par l’Écossais Edouard Blount. La banque développe alors son réseau de manière importante en France, pour posséder un total de 32 postes en province en 1870 dont 15 à Paris. L’année suivante, la Société générale ouvre un bureau à Londres.
La banque en France commence à se constituer une clientèle de PME et de particuliers grâce à son réseau. Le siège parisien suit quant à lui les grandes entreprises. Cette même année 1871, la banque accède au marché des émissions publiques françaises. La France connaît cependant une période de marasme économique entre 1871 et 1893, entraînant la faillite de plusieurs établissements bancaires. La Société générale continue son développement et possède 148 guichets en 1889.
À partir de 1894, la banque en France se structure comme un grand établissement de crédit moderne. Le groupe ne se contente plus de la collecte des dépôts des entreprises et de particuliers, mais s’oriente de manière importante vers les crédits d'exploitation à court terme destinés aux industriels et négociants, mais aussi vers le placement des titres dans le grand public, les emprunts privés français et enfin les emprunts russes. Cette diversification s’accompagne d’une expansion de l’actionnariat, qui passe de 14 000 en 1895 à 122 000 en 1913, et cela grâce aux bonnes performances du groupe.
Après des années difficiles lors de la Première Guerre mondiale, la Société générale en France devient la première banque française dans les années 1920. Elle accroît son réseau, notamment en province, qui passe de 260 guichets périodiques en 1910, puis 864 en 1930 et enfin 1 457 en 1933 (y compris ceux de la Sogenal).
L’embellie de la fin des années 1920 sera de courte durée. Les années 1930 sont marquées par un repli des affaires que se soit en France ou à l’international. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, le réseau a diminué au niveau de 1922.
La nationalisation : 1945 - 1990
À la sortie de la guerre, la Société générale est nationalisée. La banque profite de la forte croissance de l’après-guerre pour se développer en France. Dans le même temps le groupe continue son expansion internationale, en Afrique, en Italie ou encore au Mexique. À partir de 1966, les groupes bancaires n’ont plus besoin d’autorisation préalable pour ouvrir des agences, ce qui favorise le développement du groupe en France.
Un changement de réglementation en 1966-1967 permet à la Société générale de se diversifier grâce à l’atténuation de la distinction entre banque de détail et banque d’affaire, et par la création d’un marché hypothécaire. Le groupe va tirer profit de cette nouvelle réglementation, en créant de nouvelles filiales spécialisées, notamment dans le crédit-bail avec ses filiales Sogelease, Sogebail, Sofinabail…
Au cours des années 1970 et 1980, la banque adopte les nouvelles techniques et évolutions du secteur comme l’informatique, les distributeurs automatiques ou les cartes bleues. Dans le même temps le groupe continue son développement international et rachète des filiales spécialisées pour compléter son offre.
Le 29 juillet 1987, la Société générale fait partie des trois grandes banques privatisées grâce à ses bonnes performances.
En 1988, une tentative d'OPA du groupe de Georges Pébereau conduit à l'affaire de la Société générale.

Les années 1990 et 2000
A propose des actualités concernant « Société générale »en France. Le groupe va se développer autour de trois grands pôles : banque de détail, gestions d’actifs (SGAM - Société générale Asset Management) et banque de financement et d’investissement (SGCIB - SG Corporate & Investment Banking). Ce développement va se traduire par de la croissance externe et interne.
• 1997 : la branche banque de détail est renforcée par l’acquisition du Crédit du Nord.
• 1998 : la Société générale crée la « Direction de la Banque de Détail hors France métropolitaine ».
• 1999 : bataille pour la prise de contrôle de Paribas, qui finalement sera acquise par la Banque nationale de Paris.
• 1999 : acquisitions réalisées à l’international, en Roumanie, en Bulgarie et à Madagascar.
• 2001 :
o Suite de la stratégie de développement à l’international, surtout en Europe.
o Le chef du service central de traitement et de compensation des chèques de la Société générale et le plus haut responsable de la lutte contre le blanchiment d'argent au sein de l'enseigne se voient reprocher par le juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez de graves défaillances dans les mécanismes de contrôle interne de la banque, en liaison avec l'affaire du Sentier II où plus de 120 personnes avaient participé à une importante cavalerie financière.
• 2006 : désignée « Banque de l'année » par Euromoney en juillet.
• 2007 : première banque signataire du pacte PME depuis le 11 décembre 2007. La banque souhaite au travers de ce pacte, trouver de nouveaux partenaires technologiques et innovants lui permettant d'accroitre sa compétitivité et sa capacité à innover. La crise début 2008 confirme la nécessité pour la banque de s'ouvrir vers le monde des PME innovantes.
• 2008 : déjà affaiblie par la crise des subprimes, la société annonce le 24 janvier 2008 avoir été victime d'une fraude sur le marché des contrats à terme. Le 30 mai, est annoncé le prochain remplacement du responsable de la banque de financement et d'investissement (BFI) de la Société générale en France, Jean-Pierre Mustier, par un ancien dirigeant de Bear Stearns, Michel Peretié.
La crise financière de janvier 2008
Le 24 janvier 2008, le président de la Société générale en France, Daniel Bouton, annonce une perte de 7,1 milliards d'euros, dont 4,9 milliards d'euros relatifs à une perte de trading, mettant en cause le trader Jérôme Kerviel, soit, à cette date, la plus grande perte jamais constatée dans l'histoire bancaire.
Le 6 février 2008, suite à cette perte de 4,9 milliards d'euros, la banque en France annonce qu'elle va recevoir de la part de l'administration fiscale française un milliard d'euros, au titre d'un trop perçu d'impôt sur les sociétés
Dans une année 2009 difficile, le groupe Société Générale en France a su tirer parti de son modèle robuste de banque universelle pour afficher des performances commerciales solides lui ayant permis d’absorber les impacts négatifs de la crise.
La fin de l’année 2009 a été marquée par l’apparition de premiers signes encourageants de reprise économique. Dans ce contexte, les pouvoirs publics sont intervenus de manière massive, en prenant des mesures inédites de stimulation conjoncturelle (programmes budgétaires de relance, politiques monétaires accommodantes), en garantissant la liquidité et la solvabilité de certains intervenants, mais également en jetant les bases d’un nouveau cadre réglementaire. De fait, les orientations définies lors du G20 de Pittsburgh prévoient notamment un accroissement de la charge en capital sur les activités de marché, l’harmonisation des règles comptables et prudentielles et la mise en place d’un standard minimal de liquidité. Les travaux menés dans le cadre du Financial Stability Board et du Comité de Bâle devraient permettre de préciser les contours et modalités de ces nouvelles réglementations.
Dans ces conditions difficiles, Société Générale en France a démontré la résistance de son modèle de banque universelle, fondé sur un portefeuille de métiers diversifié (Réseaux de détail ; Financements spécialisés et Assurances ; Banque Privée, Gestion d’actifs et Services aux investisseurs ; Banque de Financement et d’Investissement.) en dégageant un résultat net part du Groupe de 0,68 Md EUR en 2009.
Le groupe Société Générale en France apparaît dès lors bien positionné pour tirer pleinement parti de la sortie de crise en poursuivant sa stratégie de croissance rentable et équilibrée, et en continuant d’adapter son modèle au nouvel environnement à travers « Ambition SG 2015 ». Ce projet lui permettra de tirer le meilleur parti de l’environnement bancaire d’après-crise autour de trois axes principaux :
- renforcer ses avantages comparatifs de banque relationnelle, au plus près de ses clients.
- transformer en profondeur son modèle opérationnel et renforcer l’industrialisation des processus, pour gagner encore en efficacité et servir la stratégie relationnelle ;
- mobiliser dans la durée l’ensemble des salariés autour de ce projet d’entreprise ambitieux.
Au total, grâce aux forces intrinsèques du Groupe en France, ses relais de croissance et ses projets de développement, Société Générale est solidement positionnée pour tirer pleinement parti de la sortie de crise et anticipe un rebond de ses résultats financiers dès 2010. Société Générale entend par ailleurs poursuivre sa mission de financement de l’économie française et continuer à accompagner le développement de ses clients tout en maintenant un ratio de solvabilité élevé.

La Société générale dans le monde
SGBT Luxembourg (Société générale Bank & Trust) : Implantée en 1893.
National Société Générale Bank : créée en 1978 en Egypt.,
Komercní banka : République tchèque.
SG Splitska Banka : rachetée en 2006 à Bank Austria Creditanstalt pour 1 milliard d’euro,
Société générale Maroc : créée en 1913.
BRD : fondée en 1923, c’est la seconde banque de Roumanie en termes de dépôts.
Geniki Bank : la Société générale entre au capital de la General Bank of Greece en 2004.
Bank Republic : en 2006, la SG rachète 60% du capital de cette banque.
SKB : c'est la quatrième banque de Slovénie avec ses 56 agences.
SGBB (Société générale de Banques au Burkina) : filiale à 44,2% de la Société générale suite au rachat en mai 1998.
SGBC (Société générale de banques au Cameroun)
SGBCI (Société générale de banques en Côte d’Ivoire)
SGBS (Société générale de banques au Sénégal)
SGBBE (Société générale de banques au Bénin)
SGBG (Société générale de banques en Guinée)
Rusfinance : filiale russe à 100% de la Société générale.
SGBL (Société générale de banque au Liban) : filiale libanaise de la Société générale depuis 1969 (à 25% puis à 50% en 1991.
Mobiasbanca : La Société générale a fait l'acquisition de 70,57% de son capital en janvier 2007 pour 18,4 M €.
Société générale Algérie : installée depuis 2000.
• Podgoricka Banka a.d., Podgorica, Monténégro.
Rosbank : filiale russe dont la Société générale contrôle 64,7% du capital.
UIB (Union internationale de banques) : Créée en 1964, l’UIB a été privatisée en novembre 2002 avec le rachat d'une partie de son capital par le Groupe Société générale.
ALD Automotive : Location longue durée et gestions de parcs automobiles du groupe Société générale.

1 commentaire:

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