jeudi 29 juillet 2010

La Société STMicroelectronics en France



STMicroelectronics en France(souvent appelée simplement ST) est une société internationale de droit hollandais mais d'origine franco-italienne, qui développe, fabrique et commercialise des puces électroniques (semi-conducteurs). STMicroelectronics en France est le cinquième fabricant mondial de semi-conducteurs avec un chiffre d'affaires net de 8,51 milliards de dollars en 2009. Avec l’un des plus vastes portefeuilles de produits de l’industrie, ST fournit des semi-conducteurs innovants à des clients dans tous les secteurs d’application de l’électronique en s’appuyant sur son large éventail de technologies, son expertise en conception et l’association de son portefeuille de propriété intellectuelle et de partenariats stratégiques ainsi que sa force industrielle. Elle est l'un des tout premiers acteurs mondiaux du secteur économique de la production de semi-conducteurs. Son PDG, Carlo Bozotti, était en 2008 le 32ème patron mieux payé de France avec 1,7 M€.

Histoire
1987 La société est née de la fusion de la société italienne SGS (Società Generale Semiconduttori), alors dirigée par Pasquale Pistorio, et de la société française Thomson Semiconducteurs, filiale de Thomson.
1989, SGS-Thomson rachète la société britannique Inmos, créée en 1978 fabriquant les microprocesseurs Transputer dédiées à la fabrication de réseaux de processeurs massivement parallèles. En 1991, SGS-Thomson et Philips Semiconductors signent un accord de partenariat technologique qui permet à Philips de bénéficier en 1993 de la nouvelle salle blanche de l'unité de R&D de SGS-Thomson à Crolles sur un projet baptisé Grenoble 92.

1994, SGS-Thomson rachète quelques activités de semiconducteurs de la société canadienne Nortel Networks et l'usine de Rancho Bernardo.
2000 STMicroelectronics rachète les activités de semiconducteurs de l'usine d'Ottawa, toujours de Nortel Networks.
Initialement nommée SGS-Thomson, elle a ensuite été renommée STMicroelectronics en 1998
2002, Motorola Semiconductors et TSMC s'associent au partenariat technologique ST-Philips. 300 mm, dans une salle blanche de 10.000 m².
2007, NXP (ex Philips Semiconductors) et Freescale (ex Motorola Semiconductor) quittent l'Alliance Crolles2.
22 mai 2007, ST et Intel créent une société commune nommée Numonyx (en référence au mot anglais "mnemic" pour mnémonique) qui regroupe leurs activités de mémoires flash.
10 avril 2008, ST et NXP Semiconductors annoncent leur intention de créer une co-entreprise dans le domaine des technologies mobiles. ST détiendra 80% de la nouvelle société et NXP 20%. En dédommagement, NXP recevra 1,55 milliards de dollars. Le 1er août 2008 ST-NXP Wireless est créée.
10 février 2009, ST et Ericsson créent une nouvelle co-entreprise appelée ST-Ericsson. Elle comprend les activités de la co-entreprise précédente ST-NXP wireless et des activités d’Ericsson Mobile Platform. Cette nouvelle entreprise ne comporte aucune unité de fabrication (fabless). A cette occasion, ST acquiert les 20% de parts que NXP détenait encore dans ST-NXP Wireless.

Organisation de la société
La société en France est structurée autour de quatre pôles :
• Les Groupes Produits
• Les forces de ventes, organisées en cinq régions (Europe, USA, Asie-Pacifique, Japon, Chine et pays émergents). La société dispose ainsi de 78 bureaux de vente dans 36 pays.
• Les unités de fabrication des puces ou fab et les unités d'assemblage (pour la mise en boîtier des puces)
• La Recherche & Développement centrale (R&D).
Fabrication
Pour fournir à ses clients un outil de production indépendant, sécurisé et à un coût efficient, ST s’appuie sur un réseau mondial d’usines « front-end » (fabrication des tranches de silicium) et « back-end » (assemblage, test et conditionnement). Les principaux points forts de la Société résident dans les secteurs du multimédia, de l’électronique de puissance, de la connectivité et des capteurs. Son chiffre d’affaires, en incluant les activités sans-fil de ST-Ericsson, sa co-entreprise qu’elle détient à parts égales avec Ericsson, est bien équilibré entre les principaux secteurs industriels : les télécommunications (40 %), l’électronique grand public (12 %), les périphériques informatiques (13 %), l’automobile (12 %), les applications industrielles (8%) et la distribution (16 %).Ses principales usines de fabrication de tranches de silicium sont actuellement situées à Agrate Brianza et Catane (Italie), Crolles, Rousset et Tours (France) et Singapour. Ces usines de fabrication sont complétées par des sites d’assemblage et de test de classe mondiale implantés en Chine, en Malaisie, à Malte, au Maroc et à Singapour.

Recherche & Développement
Depuis sa création, ST en France a maintenu un engagement constant en faveur de la Recherche et du Développement. En 2009, ST a consacré 2,37 milliards de dollars à la R&D, soit environ 28 % de son chiffre d’affaires, y compris les activités R&D liées ST-Ericsson et consolidées par ST en France. ST est tout particulièrement attentif au développement de solutions permettant de réduire la consommation d’énergie sur le lieu d’utilisation dans les applications industrielles et chez les particuliers, ainsi qu’à l’augmentation de sa présence sur le marché émergent des solutions de santé avancées.STMicroelectronics en France compte parmi les sociétés les plus innovantes de l’industrie(3) grâce à son riche portefeuille de technologies de fabrication des puces qui comprend des processus CMOS (Complementary Metal-Oxyde-Semiconductor) avancés, analogiques, à signal mixte et de puissance. ST est partenaire de l’alliance ISDA (International Semiconductor Development Alliance) pour le développement de technologies CMOS de nouvelle génération.

Segments de produits et marchés servis
Les principaux points forts de la Société en France résident dans les secteurs du multimédia, de l’électronique de puissance, de la connectivité et des capteurs. ST est tout particulièrement attentif au développement de solutions permettant de réduire la consommation d’énergie sur le lieu d’utilisation dans les applications industrielles et chez les particuliers, ainsi qu’à l’augmentation de sa présence sur le marché émergent des solutions de santé avancées.Son chiffre d’affaires, en incluant les activités sans-fil de ST-Ericsson, sa co-entreprise qu’elle détient à parts égales avec Ericsson, est bien équilibré entre les principaux secteurs industriels : les télécommunications (40 %), l’électronique grand public (12 %), les périphériques informatiques (13 %), l’automobile (12 %), les applications industrielles (8%) et la distribution (16 %)(1).
Responsabilité d’entreprise
ST en France est l’une des premières entreprises industrielles de dimension internationale à avoir établi l’importance de la responsabilité environnementale. Les règles de responsabilité d’entreprise de ST en France figurent dans ses Principes d’Excellence Durable, tandis que ses performances sont détaillées dans son Rapport annuel sur la responsabilité d’entreprise. Au cours des quinze dernières années, les sites de ST en France ont obtenu plus d’une centaine de récompenses pour leur excellence dans tous les domaines de la responsabilité d’entreprise, de la qualité à la gouvernance d’entreprise, en passant par les questions sociales et la protection de l’environnement.

Outil de production
ST en France est une société de semi-conducteurs qui fabrique elle-même ses puces (au contraire des sociétés dites fabless). Elle possède ainsi de nombreuses unités de fabrication (fabs) qui constituent d'importantes usines demandant des investissements considérables (les équipements nécessaires sont de très haute technologie et sont installés dans des salles blanches).
Chaque génération de fab voit le diamètre de ses wafers augmenter et la taille des transistors se réduire. En 2006, le groupe possède cinq unités 200 mm et une unité 300 mm en activité. L'essentiel de la production est réalisé sur des technologies avec une finesse de gravure inférieure ou égale à 0,18 µm.
Ces fabs se caractérisent par :
• le diamètre des plaquettes de silicium ou wafers qu'elles sont capables de traiter : 6 pouces ou 200 et 300 mm (8" et 12").
• la finesse de gravure : généralement 0,25 µm(250 nm), 0,18 µm(180 nm), 0,13 µm(130 nm), 90 nm, 65 nm et 45 nm qui correspond à la largeur de grille d'un transistor.
STen France possède aussi de nombreuses usines d'assemblage. Les puces y sont découpées et montées dans des boîtiers plastiques ou céramiques. Puis les broches des puces sont connectées aux broches du boîtier et les composants obtenus sont testés électriquement avant d'être livrés au client. On les appelle usines de "back-end", elles nécessitent des investissements moins importants.

lundi 26 juillet 2010

La Société Chimique en France


La Société Chimique de France est une association (Loi 1901) à but non lucratif, reconnue d’utilité publique dont l’objectif est la promotion de la chimie dans ses aspects scientifiques, éducatifs et appliqués.
L’histoire de la Société chimique de France commence en 1857. Trois jeunes chimistes, Jacques Arnaudon, E. Collinet et Giuseppe Ubaldini prennent l’habitude de se réunir chaque semaine dans un café parisien pour discuter de leurs travaux et des travaux de chimie parus en France et à l’étranger. Rejoints par d’autres jeunes chimistes, ils fondent en juin la Société Chimique de Paris et élisent le 30 juin 1857 leur premier président : Jacques Arnaudon.
En juin 1858, sous la présidence d’Aimé Girard, la Société Chimique de Paris en France entreprend son institutionnalisation en s’appuyant sur trois projets :
• La création d’une revue chimique
• La recherche de nouveaux locaux plus spacieux
• L’établissement de cartes de membres
Dans le but d’agrandir le cercle de son activité scientifique, la Société en France admet en son sein plusieurs chimistes de renom, tel Louis Pasteur et Auguste Cahours, et écarte rapidement les véritables fondateurs de la Société en France. Le 28 décembre 1858, Jean-Baptiste Dumas, qui n’était pas membre la veille, est élu membre et président par acclamation, alors que les statuts prévoyaient une élection par bulletin secret. Louis Pasteur et Auguste Cahours sont élus vice-présidents. Le Dr Gustave A. Quesneville qualifiera cette prise de pouvoir de « 18 brumaire chimique », en référence au coup d'État du 18 brumaire de Napoléon Bonaparte. La jeune Société en France qui se voulait informelle et non académique a donc brusquement mué.

La SCF en France est régie, depuis juillet 2006, par ses statuts et par son règlement intérieur. Lors du renouvellement des Bureaux des divisions et des sections régionales une procédure est à suivre.
Missions de la SCF
Représenter les chimistes français auprès des différentes instances
• faire connaître les besoins et défendre les intérêts collectifs de la profession
• répondre aux attentes et intérêts de chaque chimiste
• valorisation de chacun et fierté de l’appartenance à la SCF
• au niveau local
• au niveau national
• au niveau européen et international
Avec une triple vocation
• institutionnelle
• d’expertise
• de mise en réseau (avec des industriels…)

La Société Chimique de France a pour vocation de rassembler toutes les personnes physiques et morales quels que soient leurs secteurs d’activité (organismes publics ou privés) concernées par les sciences de la chimie et leurs applications, de représenter les intérêts des chimistes et de promouvoir le rôle des sciences chimiques.
La SCF en France en quelques chiffres : Le budget annuel de fonctionnement de la SCF est d’environ 725 000 € dont 300 000 € consacrés à l’édition et la diffusion de la revue L’Actualité Chimique qui tire à 5 000 exemplaires pour chacun de ses 11 numéros annuels. La SCF emploie 5 salariés à plein temps (au siège) et 150 bénévoles qui sont au service du siège, des divisions scientifiques, des groupes thématiques et des clubs de jeunes.

La Société Chimique de France joue un rôle essentiel dans le développement de l’animation scientifique grâce à l’action des ses divisions scientifiques et de ses groupes thématiques relayée par les sections régionales et les clubs de jeunes. La Société Chimique de France joue un rôle essentiel dans le développement de l'animation scientifique grâce à l'action de ses divisions scientifiques et de ses groupes thématiques relayée par les sections régionales et les clubs de jeunes. Cette animation se traduit par :
• le soutien d’organisation de manifestations scientifiques, de conférences internationales, de colloques spécialisés ou interdisciplinaires,
• la tenue d’une base de données sur les manifestions scientifiques en France et à l’étranger,
• une participation active au schéma de publications européennes de haute qualité,
• toutes formes de coopération nationales et internationales, en particulier vers les pays francophones.
La SCF en France, consciente de l'importance de sensibiliser les pouvoirs publics et le grand public, intervient auprès :
• des instances gouvernementales pour souligner le rôle incontournable joué par la chimie dans l'économie nationale,
• du grand public pour promouvoir et défendre l'image de la chimie,
• des instances communautaires de l'Union européenne
La SCF en France, très attentive au resserrement des liens entre l'État et les organismes et établissements qui en dépendent et les entreprises industrielles, se veut un lieu de rencontre et d'échanges entre chimistes en :
• favorisant la mise en relation des chercheurs et laboratoires du secteur public avec le monde industriel, dont les PMI-PME, pour maintenir un haut niveau de recherche fondamentale et pour développer des transferts de technologies efficaces,
• renforçant les contacts avec l'enseignement secondaire, les universités, les grandes écoles et le CNRS, pour encourager le développement et la pénétration des sciences chimiques,
• suscitant une réflexion sur le devenir de l'enseignement des sciences chimiques, sur le développement et les orientations de la discipline et sur les problèmes socioprofessionnels qu'elle entraîne.

La SCF en France, consciente de l’importance de sensibiliser les pouvoirs publics et le grand public, intervient auprès :
• des instances gouvernementales pour souligner le rôle incontournable joué par la chimie dans l’économie nationale,
• du grand public pour promouvoir et défendre l’image de la chimie,
• des instances communautaires de l’Union Européenne
La SCF en France, très attentive au resserrement des liens entre l’État et les organismes et établissements qui en dépendent et les entreprises industrielles, se veut un lieu de rencontre et d’échanges entre chimistes en :
• favorisant la mise en relation des chercheurs et laboratoires du secteur public avec le monde industriel, dont les PMI-PME, pour maintenir un haut niveau de recherche fondamentale et pour développer des transferts de technologies efficaces,
• renforçant les contacts avec l’enseignement secondaire, les universités, les grandes écoles et le CNRS, pour encourager le développement et la pénétration des sciences chimiques,
• suscitant une réflexion sur le devenir de l’enseignement des sciences chimiques, sur le développement et les orientations de la discipline et sur les problèmes socioprofessionnels qu’elle entraîne.
La SCF au sein de l’Europe
La SCF entretient des relations étroites avec de nombreuses sociétés chimiques européennes dans le but de défendre la cause des sciences chimiques et de promouvoir une identité européenne dans le domaine. Elle représente la communauté des chimistes français au sein de l’Association Européenne pour les Sciences Chimiques et Moléculaires (EuCheMS). Elle encourage également la mise en place d'une communauté de chimistes francophones en multipliant les contacts avec les sociétés consœurs d'Afrique, d'Asie et d'Europe.

La SCF en France entreprend une politique active vis-à-vis de ses jeunes membres en leur offrant différentes formules d’adhésion, la possibilité de s’exprimer en toute indépendance dans les Clubs des jeunes sociétaires, une aide pour la recherche d’un emploi, voire pour celles d’un stage.

La SCF en France entretient des relations étroites avec de nombreuses sociétés chimiques européennes dans le but de défendre la cause des sciences chimiques et de promouvoir une identité européenne dans le domaine. Elle représente la communauté des chimistes français au sein de l’Association Européenne pour les Sciences Chimiques et Moléculaires (EuCheMS). Elle encourage également la mise en place d’une communauté de chimistes francophones en multipliant les contacts avec les sociétés consœurs d’Afrique, d’Asie et d’Europe.
La SCF en France contribue à la diffusion de l’information scientifique et technique non seulement par le canal des manifestations scientifiques ou des journaux européens, auxquels elle participe, mais aussi par sa revue, Actualité Chimique et bien entendu par son site Internet et son journal en ligne SCF-info en ligne.
La SCF en France décerne chaque année, en son nom ou conjointement, des prix et médailles, parfois dotés par les industriels. Ils récompensent les chimistes ayant contribué au progrès d’un champ de recherche pure ou appliquée. Ces prix sont aussi attribués à de jeunes chercheurs en témoignage de l’originalité de leurs travaux et de leur enthousiasme.

jeudi 22 juillet 2010

Coface prévoit 67.000 faillites d'entreprises en France

PARIS (Reuters) - L'assureur crédit Coface prévoit une stabilisation du nombre de défaillances d'entreprises en France cette année, autour de 67.000, avec un impact financier en baisse.

Les faillites liées à la crise devraient se stabiliser au premier semestre avant une décrue attendue dans la deuxième partie de l'année, mais cette baisse sera compensée par une hausse mécanique des défaillances résultant du dynamisme des créations d'entreprises.

"Au total, le mouvement de croissance démographique naturelle des défaillances et celui de décrue des défaillances liées à la crise devraient se compenser, conduisant à un niveau de défaillances en 2010 équivalent à celui de 2009, soit 67.000 défaillances", explique Jérôme Cazes, directeur général de Coface, dans un communiqué.

Il y a eu en 2009 plus de 580.000 entreprises créées, mais cette explosion est due pour l'essentiel aux auto-entreprises (320.000), rappelle l'assureur crédit.

Hors auto-entreprises, les créations ont baissé de 6% en 2009 après une hausse de 1% en 2008, relève-t-il.

Les disparitions d'auto-entreprises donnant rarement lieu à des procédures légales de redressement ou de liquidations judiciaires, elles sont sans influence sur les défaillances, souligne-t-il.

LES SERVICES COLLECTIFS RÉSISTENT

Sur le seul mois de février, Coface a relevé 6.129 défaillances, chiffre en baisse de 8,2% par rapport à janvier - essentiellement pour une raison calendaire puisque février compte trois jours de moins - et en petite hausse de 1,8% par rapport à février 2009.

Sur douze mois, le nombre de défaillances s'établit à 67.714, stables par rapport à janvier (67.603) et en hausse ralentie de 12,7% par rapport à il y a un an (60.104 défaillances à fin février 2009).

Les services collectifs, avec une baisse de -5,5% des défaillances en un an, les biens de consommation (-2,9%) et l'agroalimentaire (-0,5%) ont "particulièrement bien résisté à la crise, restant depuis un an parmi les cinq secteurs ayant le moins souffert des défaillances", note Coface.

Le coût financier des défaillances pour les fournisseurs en février 2010, à 365 millions d'euros, est aussi en baisse de 31,6% par rapport à janvier, pour la même raison calendaire, mais également en recul de 20,9% par rapport à février 2009.

Le coût des défaillances sur un an pour les fournisseurs s'élève à 4.889 millions d'euros, contre 4.986 en janvier (-1,9%) et se maintient par rapport à 2009 (4.853 millions à fin février 2009).

En revanche, l'impact négatif de ces défaillances sur l'emploi est en hausse: 20.819 emplois sont menacés par les défaillances de février, chiffre logiquement en baisse par rapport à janvier (-6,5%) mais en hausse de +13,2% par rapport à février 2009, souligne Coface.

Sur douze mois, l'impact est de 246.799 emplois menacés, en hausse de +1% par rapport au mois précédent, et de 37% par rapport à il y a un an.

Usinenouvelle.com

lundi 19 juillet 2010

Le groupe Unibail-Randamco en France



Unibail-Rodamco est une société de gestion d'immobilier en France issue de la fusion de Unibail et Rodamco Europe en 2007.Unibail-Rodamco est le premier opérateur, investisseur et développeur européen coté d'immobilier commercial
Propriétaire d'un patrimoine évalué à 22,3 milliards d'euros au 31 décembre 2009, Unibail-Rodamco est présent sur trois segments majeurs : centres commerciaux, bureaux et congrès-expositions.
Une stratégie claire
Le groupe en France a choisi de se spécialiser sur des actifs qui ont un très fort positionnement sur leur marché, en raison de leur fréquentation, de leur taille, de leur performance technologique, de leur emplacement ou de leur notoriété. Le Groupe en France privilégie les segments du marché immobilier qui présentent une certaine rareté de l’offre.
Une vocation de création de valeur
Dans chacun de ses métiers, Unibail-Rodamco en France cherche à maximiser le retour sur investissement pour ses actionnaires grâce à la qualité de la gestion et de l’exploitation, une politique active d’acquisition et de cession, la maîtrise de grandes opérations de développement ou de rénovation.
Un groupe indépendant
Unibail-Rodamco en France dispose d’un des flottants les plus élevés parmi les sociétés d’immobilier commercial cotées. Le Groupe est membre du CAC 40, de l’Euronext 100 et de l’indice AEX d’Amsterdam.
Le Groupe en France présente un bilan solide et bénéficie d’une notation de crédit « A » de la part de l’agence Standard & Poors.

Développement durable
Premier opérateur, investisseur et développeur européen d’immobilier commercial, Unibail-Rodamco en France a une vision à long terme de ses activités et de leurs impacts au niveau social, environnemental et économique. Leur démarche intégrée est garante de l’efficacité du Groupe en France et répond aux besoins de toutes leurs parties prenantes: collectivités locales, autorités publiques, visiteurs, locataires, employés, actionnaires et partenaires financiers.
Performance environnementale
Ils s’engagent à réduire l’impact environnemental de leurs activités. Par exemple:
• favoriser l’efficacité énergétique de leurs actifs immobiliers, réduire la consommation d’eau, et améliorer la gestion des déchets,
• identifier et diffuser les meilleures pratiques,
• mettre en place les plans d’action saisonniers été/hiver et engager des actions pilotes thématiques,
• sensibiliser et former les équipes Unibail-Rodamco en France ainsi que leurs parties prenantes,
• élaborer et mettre en œuvre des règles de conception et de construction des bâtiments respectueuses des impératifs de développement durable et appliquer ces règles partout où le Groupe en France est actif en Europe
• intégrer une analyse de l’impact environnemental plus approfondie aux processus de décision et de due diligence du Groupe en France.
Responsabilité sociale
Le Groupe en France s’emploie à développer les connaissances et compétences de ses employés, les encourage à poursuivre leurs ambitions, et favorise la diversité et l’égalité des chances au travail.

Unibail-Rodamco en France affirme également sa volonté de renforcer son aptitude à accueillir toutes les personnes, touchées d'un handicap, qu'elles soient visiteurs de ses sites ou collaborateurs du Groupe en France. [Consulter leurs engagements pour le handicap]
La plupart des centres commerciaux du Groupe en France se situe dans des zones urbaines et sont au cœur du tissu économique, social et environnemental. Conscients de cette responsabilité, ils s’engagent activement auprès d’associations comme « Habitat et Humanisme » et « l’Ecole de la deuxième chance » et ils apportent leur soutien à de nombreuses associations. Par exemple, les centres commerciaux du Groupe ont accueilli plus de 237 événements caritatifs en 2008.
Ils organisent tous les ans le Grand Prix des Jeunes Créateurs du Commerce, qui offre une aide financière et logistique à de jeunes entrepreneurs.
Gouvernance engagée
La structure de gouvernance du Groupe en France est conforme aux meilleurs pratiques du secteur. Pour les questions environnementales et sociales, le Directoire travaille en étroite collaboration avec le comité international pour la performance environnementale (IEPC). Ce groupe de travail interne est chargé d’identifier des enjeux, fixer des objectifs de performance, et développer les politiques de l’entreprise et les outils de gestion.
Pour de plus amples informations sur leurs engagements et activités dans ce domaine, merci de consulter leur Rapport développement durable.
Leur vision
Une vocation de création de valeur
Ils créent des lieux qui animent la Ville. Acteur de l'urbanisme et de la vie économique et sociale, ils centrent leurs efforts et leurs actions sur la création de valeur pour chacun de leurs actifs -centre commercial, bureaux, centre de congrès/exposition. Ils développent des environnements toujours plus accueillants et anticipons en permanence les attentes de leurs clients.
Leurs valeurs
Leurs valeurs-clé soutiennent leur vision :
•Satisfaction client : ils placent les consommateurs finaux au cœur de leur stratégie. Leurs clients sont prioritaires – toujours.
•Pro activité : Ils cultivent le pragmatisme, l'efficacité et cherchent constamment à améliorer leur réactivité et leur vitesse d'exécution. En permanence à l'affût de nouvelles opportunités, leurs savoir-faire et leur agilité ils permettent d'agir très rapidement.
•Responsabilité : L'engagement et la responsabilité de chacun dans le travail d'équipe constituent l'une de leurs forces-clé. Une communication claire et un respect mutuel encouragent la prise de décision individuelle, l'appropriation par chacun de sa mission, l'initiative et les résultats.
•Excellence : Ils encouragent leurs équipes à l'ambition, à des aspirations élevées, à développer leurs compétences et à toujours viser l'excellence. Les valeurs de leur Groupe en France s'appuient sur une recherche continuelle de la performance et se vivent dans l'engagement, la réactivité, l'esprit d'initiative, la créativité et l'innovation.

Évènements et présentations
Unibail-Rodamco en France fournit à ses actionnaires et investisseurs une vision équilibrée et complète de la performance, des objectifs et de la stratégie du Groupe en France. Il organise régulièrement des événements, notamment des présentations de résultats, des rencontres avec les investisseurs et l’Assemblée générale des actionnaires. Ces réunions s’ajoutent aux informations qui sont communiquées par le biais du rapport annuel, du rapport développement durable, des communiqués de presse et de son site Internet institutionnel.
Agenda de l’actionnaire: il présente ses résultats aux analystes, investisseurs et journalistes. L’agenda indique le détail des événements à venir.
Assemblée générale des actionnaires : L’ Assemblée générale annuelle des actionnaires est l’occasion pour les actionnaires d’Unibail-Rodamco en France d’échanger avec l’équipe de direction et d’exprimer leur opinion et de poser leurs questions sur les performances et la stratégie du Groupe.
Résultats financiers : Les présentations de résultats et les communiqués de presse qui les accompagnent peuvent être téléchargés sur la page des résultats financiers. Unibail-Rodamco en France publie ses résultats deux fois par an.
Présentations : Unibail-Rodamco en France organise des rencontres avec ses investisseurs.

mardi 13 juillet 2010

Quelles sont les causes des faillites en france ?

Les entreprises naissent, croissent et meurent. Certaines meurent plus vite que d'autres, et certaines au contraire ne cessent de grandir. Mais à plus ou moins brèves échéances, chaque entreprise si elle n'est pas liquidée, voit sa structure juridique disparaître dans une autre via le biais de fusions et de rachats. Mais pour les sociétés qui font l'objet d'une liquidation, quelles sont les causes de cette dernière ?
La liquidation choisie
Les actionnaires ou associés d'une entreprise peuvent décider d'arrêter l'activité de l'entreprise, de liquider les actifs, et de solder les dettes. Le solde est ensuite réparti entre les actionnaires. Cette décision peut s'expliquer par la volonté de clore une activité qui n'a plus d'avenir ou encore suite à des mésententes entre les associés. Ce type de liquidations peut aussi s'expliquer pour éviter d'éventuels problèmes dans l'avenir. Si une société génère un chiffre d'affaires insuffisant, il peut être intéressant de la clôturer rapidement afin de ne pas générer de futures dettes.
L’endettement
Un endettement trop élevé conduit naturellement à des échéances que l'entreprise ne sera plus en mesure d'assumer. L'entreprise ne pouvant plus rembourser ses créanciers, ces derniers exigeront le paiement de la dette, et entraineront par là même la liquidation de la société. En effet, une fois la liquidation prononcée, les créanciers pourront espérer récupérer une part de l'actif.
La baisse d'activité
Une baisse d'activité régulière ou une chute soudaine peut transformer une entreprise pérenne en entreprise déficitaire. Ainsi l'arrivée d'un nouveau concurrent plus innovant peut voir le leader s'affaiblir. Ce dernier qui s'était reposé sur ses acquis est bousculé et voit son chiffre d'affaires baisser alors que ses marges sont faibles. La liquidation se produit alors après plusieurs années, ou rapidement si la chute de l'activité est rapide.
La faillite d'un client
Contrairement aux particuliers, les entreprises ne payent pas leurs achats immédiatement. Chaque entreprise dispose de délais plus ou moins longs selon le type de relations entretenu avec son fournisseur. Ainsi une chaîne de distribution peut obtenir des délais de paiement allant jusqu'à 120 jours après la livraison auprès de ses fournisseurs. Supposons maintenant qu'un client qui ait été livré, soit liquidé, pour diverses raisons. Son fournisseur, si le client était important, peut se voir également conduit à la faillite. La loi de Pareto fait apparaître que 20% des clients représentent souvent 80% du chiffre d'affaires. Cette théorie est bien souvent vraie dans bons nombres de PME françaises, et la faillite d'un seul client peut provoquer la liquidation d’un fournisseur qui se retrouve avec une créance insolvable. L'essentiel des faillites en France provient d'ailleurs d'un retard ou d'un non-paiement de créances.
Une diversification couteuse
La stratégie du dirigeant est un élément essentiel de la bonne santé financière d'un groupe. Placez un mauvais dirigeant à la tête d'une entreprise rentable, et deux années plus tard, quelque soit la qualité des salariés et des produits, la société aura peut être déjà fait faillite. La volonté par exemple d'un dirigeant de diversifier les activités de l'entreprise peut conduire à la liquidation. Une diversification mal maîtrisée est souvent couteuse en terme humains, mais aussi matériels et financiers. Les investissements nécessaires ainsi que les stocks à prévoir et les moyens humains à mettre en œuvre canaliseront les ressources de l'entreprise qui ne se concentrera plus sur son cœur de métier.
Le décès du dirigeant
Les assurances y ont pensé et ont même créé l'assurance homme-clé. Ainsi en cas de décès d'un personnage important de l'entreprise, l'assurance versera une somme conséquente à la société. Un homme clé est un individu dont les compétences sont telles que sans lui, l'activité de la société peut s'en retrouver affecter. Ainsi le dirigeant fondateur d'une PME de 100 salariés risque de souffrir du décès brutal de ce dernier. De plus, dans certains cas, le dirigeant insuffle l'esprit de l'entreprise et son décès peut rapidement marquer la liquidation d'une entreprise déjà fragile ou sa cession.
Un manque de trésorerie
Une société est un ensemble complexe et l'une de ses composantes est la trésorerie. Une trésorerie pléthorique n'a pas d'intérêt car elle est couteuse, mais une trésorerie insuffisante peut conduire à la ruine. Si la trésorerie est faible, quelque soit les raisons, un simple retard de paiement, un simple problème d'incendie, peut obliger l'entreprise à avoir recourt à de l'endettement à court terme, et si les banques ne suivent pas l'entreprise, cette dernière sera dans l'obligation de mettre la clé sous la porte quelque soit ses qualités. En pratique, l'entreprise sera rachetée.
Une crise de croissance
Faillite est souvent synonyme d'activités moroses mais les sociétés à fortes croissances ne sont pas exempts de risques de liquidation. Une croissance mal maitrisée, des dépenses qui s'envolent et des pertes qui s'accumulent et c'est toute la société qui peut pâtir de cette croissance. Croissance signifie hausse du chiffre d'affaires, et non hausse du résultat. De nouveaux marchés ou de nouvelles boutiques peuvent ainsi se traduire par une très forte hausse du chiffre d'affaires mais aussi par une très forte hausse des pertes.
Il existe donc une multitude de raisons pour qu'une entreprise soit liquidée, mais aussi tout autant pour qu'elle soit sauvée et/ou rachetée. La faillite n'est pas une fatalité et les dirigeants devront multiplier les solutions plutôt que d'espérer la méthode miracle. De plus, il est plus aisé de prévenir une liquidation que de l'empêcher quand elle se profile à l'horizon.