jeudi 3 juin 2010

La Caisse d'Epargne en France


Le Groupe Caisse d'Épargne en France est un groupe bancaire français constitué autour des Caisses d'Épargne (la première créée en 1818 à Paris). Les Caisses d'Épargne sont parfois désignées sous l'appellation L'Ecureuil, d'après l'animal qui sert de logo au groupe. Aujourd'hui, le Groupe Caisse d'Épargne en France est un groupe bancaire d'envergure internationale, multi métier (banque, assurance, immobilier…) et multi-enseigne.
Le Groupe en France a entamé un processus de fusion avec le Groupe Banque populaire qui aboutira sur la fusion définitive des deux holdings début août 2009. La nouvelle entité, dont le nom est BPCE, devient le deuxième groupe bancaire français.
Au sein du nouveau groupe en France, les deux enseignes commerciales, Caisse d'Épargne et Banque populaire, subsistent.
La Caisse d’Epargne, une banque mutualiste
Les 17 Caisses d'Epargne sont des banques coopératives au service de leur région. Contribuer au développement de leurs territoires est leur raison d’être. Elles accompagnent toutes les clientèles : particuliers, professionnels, entreprises, acteurs de l’économie sociale, institutions et collectivités locales.
Elles privilégient le meilleur niveau de service dans tous les domaines : collecte et gestion de l’épargne, versement des crédits, équipements en moyens de paiement, gestion de patrimoine, projets immobiliers, assurances...
Banquier, mais aussi opérateur du logement social, acteur du développement local, promoteur du développement durable, combattant de toutes les exclusions : depuis 1818, les Caisses d’Epargne sont à l’avant-garde de la solidarité.
Des millions de clients partagent leur engagement et sont sociétaires de sociétés locales d’épargne (SLE). Les SLE détiennent 80 % du capital des Caisses d’Epargne et 100 % des droits de vote. La Fédération Nationale des Caisses d’Epargne anime et coordonne les relations entre les Caisses d’Epargne et leurs sociétaires.
Les difficultés depuis deux ans
Les Caisses d'Épargne en France sont actionnaires de la banque d'affaires Natixis, qui s'est lancée en 2006 sur le marché des subprimes aux Etats-Unis, par l'intermédiaire d'un rehausseur de crédits qu'elles ont dû financer en catastrophe par une recapitalisation.
Le 9 mars 2009, prise dans la crise des subprimes, la valeur de l’action Natixis atteint un plus bas à 76 centimes d'Euro soit une perte de 96,12 % par rapport à sa valeur d’introduction en Bourse.
Ces difficultés se sont étendues aux maisons mères, les Caisses d'Épargne et Banques Populaires, affectées par de considérables moins-values. Cependant le fonds de garantie des dépôts permet aux clients des banques d'être protégés et remboursés jusqu'à hauteur de 70 000 euros en France, ce qui incite les clients à ne pas clore leurs comptes.
En décembre 2008, diverses rumeurs annonçaient que le groupe accuserait une perte pour la première fois depuis 200 ans

Par ailleurs il semble que des investissements appelés « Doubl'Ô » n'aient pas répondu aux promesses comprises par la clientèle. Ces six FCP garantis à formule promettaient à leurs souscripteurs un doublement "en toute sérénité" en 6 ans : Doubl'Ô (1 juillet 2001; 3 168 506 parts), Doubl'Ô Monde (8 novembre 2001; 3 099 395 parts), Doubl'Ô Monde 2 (8 février 2002; 5 377 065 parts), Doubl'Ô Monde 3 (28 février 2002; 1 338 801 parts), Doubl'Ô Monde 4 (28 mars 2002; 2 761 084 parts) et Doubl'Ô Monde 5 (25 avril 2002; 873 946 parts). Mais leur formule a systématiquement échoué et à l'échéance des 6 FCP, les souscripteurs n'ont récupéré que leur mise de fonds, amputée des droits d'entrée et des frais de garde. Le 7 août 2009, 242 d'entre eux, regroupés dans le Collectif Lagardère, ont assigné la CNCE devant le Tribunal de Paris, estimant que la banque n'avait pas satisfait à ses obligations d'information et de conseil.
Depuis septembre 2009, les Caisses d'épargne sont dans le collimateur des associations de consommateurs et de certains parlementaires. En cause: des centaines de millions d'euros prélevés sur les comptes débiteurs de personne en difficulté, au titre des "frais de forçage" notamment. Ces commissions ont pourtant été déclarées illégales par la Cour de Cassation en 2008, dans la mesure où elles consistent à facturer le découvert non autorisé au-dessus du seuil de l'usure, ce qui est illégal et est passible de poursuites pénales. Si cette pratique n'est pas spécifique aux Caisses d'épargne, il semble que le groupe soit l'un des plus "gourmands" dans ce domaine. Une loi pourrait prochainement contraindre les agences Caisse d'épargne à stopper ces pratiques et à rembourser les clients abusés.
Les activités du groupe
La Caisse d'épargne en France finançait en grande partie la construction de HLM grâce aux dépôts sur le livret A à travers la Caisse de Dépôt et de Consignation. Elle s'est aussi lancée dans le "Credit Revolving", le financement de constructions immobilières, les assurances. La politique choisie par Mr Charles Milhaud, l'amène a agir sur les marchés financiers à risques par sa filiale Natixis.

Engagement
Fidèle à l’ambition de progrès social qui a présidé à la création de la première Caisse en 1818, la Caisse d'Epargne témoigne au quotidien de son engagement sur le terrain.

Le financement de nombreux projets d'intérêt général, sa politique de responsabilité sociale, sa lutte contre l’exclusion bancaire et financière, la Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité témoigne des valeurs qui font de la Caisse d’Epargne une banque différente depuis 190 ans.
Enfin, sa politique de mécénat-sponsoring vient en appui des ambitions de développement et de renforcement de la marque Caisse d’Epargne.
Responsabilité sociétale • Finances et pédagogie • Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité • Mécénat • Sponsoring
L'Observatoire Caisse d'Epargne

Lancé en 2001 et publié tous les ans, L'observatoire Caisse d'Epargne en France se veut un instrument d'analyse et de réflexion sur un aspect majeur de la vie économique et de la sphère quotidienne de chacun : l'épargne et les comportements financiers.

L'observatoire Caisse d'Epargne en France s'appuie sur l'expertise des équipes de la Caisse d’Epargne ainsi que sur de nombreuses études permettant de couvrir des approches tant sociologiques qu'économiques.

Jusqu'alors annuel, L'Observatoire Caisse d'Epargne en France fait l'objet, depuis 2009, de la publication de cahiers, chacun consacré à un thème différent.

L'Observatoire Caisse d'Epargne en France repose sur quatre piliers qui reflètent bien les valeurs de la Caisse d'Epargne :

- la légitimité de la Caisse d’Epargne sur son territoire de référence : l'épargne ;
- la rigueur des travaux et l'expertise des équipes ;
- le souci d'originalité, et si nécessaire d'impertinence, dans les thèmes choisis et les idées développées ;
- et enfin, la contribution au débat public en rendant accessibles au plus grand nombre des analyses de grande qualité.

Développement Durable
Depuis sa création en 1818, la Caisse d’Epargne en France a toujours été attentive et partie prenante des grandes évolutions économiques et sociales de notre pays. Devenue aujourd’hui un acteur bancaire de premier plan, elle promeut un développement équilibré de la société et adapte ses engagements aux nouveaux défis du développement durable.
* Dispositif et programme
* Bénéfices Futur

* Notations

* Activité bancaire

* Parties prenantes

* Partenariats

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