vendredi 8 octobre 2010

Le Groupe SNCF en France



Le groupe SNCF en France constitué par l'établissement public SNCF en France et ses 49 filiales, dont la plupart sont contrôlées par la société holding SNCF Participations, est l'un des tout premiers groupes de transport et de logistique en Europe. La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) en France est l'une des principales entreprises publiques françaises, centrée sur le transport ferroviaire. Elle fait partie du groupe SNCF. La SNCF exploite environ 32 000 km de lignes, dont 1 850 km de lignes à grande vitesse (juin 2007) et 14 800 km de lignes électrifiées. Elle fait circuler en moyenne 14 000 trains par jour et transporte 1 milliard de personnes par an. Par son volume d'activité, c'est la deuxième entreprise ferroviaire de l'Union européenne après la Deutsche Bahn. SNCF en France Participations rassemble 657 filiales et emploie 58 000 salariés. Le chiffre d'affaires consolidé du groupe SNCF en France Participations s'élève, en 2003, à 6,86 milliards d'euros pour un résultat net de 16 millions d'euros.
La forme juridique de la SNCF en France est celle d'un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC)[5], qui par ailleurs détient des participations majoritaires ou totales dans des sociétés de droit privé regroupées dans le groupe SNCF en France. Le siège social de la SNCF en France se trouve à Paris. L'EPIC, employant près de 160 000 personnes en mai 2009 pour un chiffre d'affaires de 17 milliards d'euros (2007), exerce une double activité : entreprise ferroviaire chargée de l'exploitation commerciale de services de transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises, d'une part ; et exploitation et maintenance, pour le compte de RFF, du réseau ferré national français, d'autre part.
Le reste du groupe SNCF, employant près de 68 000 personnes pour 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires, intervient dans les domaines suivants : logistique et transport routier de marchandises (dont Géodis), transport routier de voyageurs (dont Kéolis), liaison maritime (SeaFrance), commerce (Voyages-sncf.com…), ingénierie (EFFIA, INEXIA…), billettique (RITMx) et liaison ferroviaire partagées avec d'autres partenaires Eurostar, Angleterre, Thalys, Belgique
Son président est Guillaume Pepy, ancien Directeur général exécutif.
Historique

1938 La SNCF en France a été créée par le gouvernement de Camille Chautemps.À l'époque c'était une société anonyme d'économie mixte, créée pour une durée de 45 ans, dont l'État possédait 51 % du capital, les 49 % restants appartenant aux actionnaires des sociétés financières ayant succédé aux six anciennes compagnies (Compagnie des chemins de fer du Nord, Réseau ferroviaire d'Alsace-Lorraine, Compagnie des chemins de fer de l'Est et Réseau de l'État). Les agents de la SNCF en France ne sont pas des fonctionnaires. Les personnels contractuels sont affiliés au régime général. La plupart des membres du personnel bénéficient d'un régime particulier de retraite et d'un statut particulier. Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans,
1982, entre en vigueur la Loi d'orientation sur les transports intérieurs (LOTI).
1982, la convention de 1937 arrive à expiration, et l'ensemble de la SNCF revient à l'État, qui la dote d'un nouveau statut au 1er janvier 1983. Siège de la SNCF, rue du Commandant Mouchotte, dans le 14e arrondissement, à Paris La SNCF en France devient alors un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), et ses agents gardent leur statut particulier. Un cahier des charges et des « contrats de plan » pluriannuels règlent l'ensemble des relations entre l'État et l'entreprise.
1990, la directive européenne 91/440 vise à permettre une ouverture à la concurrence. La séparation de la gestion de l'infrastructure et de l'exploitation et la distinction du gestionnaire de l'infrastructure et des entreprises ferroviaires.
1995, une importante crise due essentiellement au projet de réforme des retraites des cheminots lancée par le gouvernement Juppé (mais abandonnée) se traduit par une longue grève. Les tarifs spéciaux pour les voyageurs des « Grandes Lignes » (réduction pour les familles nombreuses, pour les militaires, etc.) ; Aucun contrat de plan n'a été signé, mais l'État continue d'apporter une aide correspondant aux prestations dites de service public qui incluent elles représentent environ 80 millions d'euros dans les comptes de la SNCF (sur un chiffre d'affaires de 17 milliards) ;
1996 voit l'arrivée de nouvelles réformes à des étapes législatif.

1997 la création d'un nouvel EPIC chargé de gérer l'infrastructure, Réseau Ferré de France. La propriété du réseau est transférée à Réseau ferré de France, qui reçoit également la charge de la dette liée à l'infrastructure. En pratique c'est la SNCF en France , gestionnaire délégué de l'infrastructure, qui exécute ces tâches pour le compte de RFF, dans le cadre d'une convention entre les deux ÉPIC. Par ailleurs, bien que la gestion de la circulation et l'entretien du réseau soient de la compétence de RFF qui est le gestionnaire de l'infrastructure,

2002 l'expérimentation de la régionalisation des services régionaux de voyageurs. Cette expérimentation imaginée par Anne-Marie Idrac sera généralisée à toutes les régions par le ministre Jean Claude Gayssot.
2006 sur le second aspect, celle-ci n'a été décidée par le gouvernement français pour le fret ; cette libéralisation, plus tardive en France que dans la plupart des autres pays européens,
2007, le renouvellement de nombreuses conventions TER entre les Régions et la SNCF marque le succès de cette politique de décentralisation, qui a permis une relance des investissements, notamment dans le matériel roulant. Dans le cadre de cette réforme, un contrat va formaliser ces nouvelles relations : c'est le « pacte de modernisation ». Il garantit aussi l'exploitation exclusive de la SNCF sur le réseau ferré. La SNCF en France s'engage en contrepartie à rédiger un projet industriel, à se recentrer sur le client et à rééquilibrer ses comptes. L'État s'engage alors à désendetter la SNCF en France et à garantir les acquis des cheminots.
2010 l’étape de concurrence prévue par les européens est fixée pour les trains de voyageurs internationaux.
Activités du groupe
Son activité comprend cinq branches :
• SNCF Voyages • SNCF Proximités • SNCF Geodis • SNCF Infra • Gares et Connexions. La création de la cinquième branche répond à la nécessité de garantir à chaque nouvel entrant.
Innovation et Recherche

La mode tous modes
Fonds Eco mobilité : Le voyage en train commence et finit à la gare. Et avant ? Et après ? SNCF en France invente le voyage de bout en bout avec le train au cœur et plein d’innovations autour…l’éco mobilité. Et elle réclame un gros effort d’innovation. Créé fin 2008, le Fonds s’est donné 6 ans pour trouver une dizaine de projets. En 16 mois, l’équipe a rencontré plus d’une centaine d’entrepreneurs et en a sélectionné six. Preuve de la pertinence de la démarche d’innovation. SNCF en France se tourne vers des start-up créatives pour inventer plus vite et crée le premier Fonds européen du genre : Éco mobilité Partenaires. Doté de 15 millions d’euros, sortis de la poche de SNCF en France , le Fonds se positionne comme un partenaire industriel à long terme de la jeune pousse. Le site ter mobile, accessible sur téléphone équipé d’un accès Internet, permet de rechercher un itinéraire, de consulter les prochains départs de train en temps réel et de rester informé en cas de perturbation. Il entre au capital comme actionnaire minoritaire avec une mise de 1 à 2 millions d’euros. Au palmarès l’auto-partage Vu Log, le covoiturage Greencove, la voiture électrique Lumeneo, le photovoltaïque Coruscant, l’accessibilité pour malvoyants Phitech et la logistique écologique Urban-Cab.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire