Selon les estimations du gouvernement, les dernières grèves contre la réforme des retraites aurait entraîné une dépense de jusqu'à 4500 millions de dollars. En temps de crise, le soutien à Sarkozy est tombé à 29%, le plus bas depuis son entrée en fonction.
Le coût des grèves pour protester contre la réforme des retraites en France est compris entre 260 et 580 millions de dollars pour chaque jour de chômage, a déclaré hier ministre de l'Économie Christine Lagarde. Dans une interview avec la radio Europe 1, Lagarde a refusé de l'avance un calcul global depuis le début du mouvement contre le projet de loi de son gouvernement, arguant que «il est très difficile à quantifier."
Toutefois, le journal Le Figaro, après quantification du Ministère de l'Économie, a déclaré des dépenses jusqu'à concurrence de 4,5 milliards pour la grève de huit jours qui a été convoquée à ce jour, qui comprennent «la perte de temps de travail et les pertes dans les différents secteurs. "
Lagarde a également souligné qu'il existe un "préjudice moral" par l'atteinte à l'image de la France à l'étranger.
L'un des plus touchés sont l'échec total de la pétrochimie et de l'activité au cours des 12 raffineries dans le pays, certains depuis plus de deux semaines, en plus de bloquer les dépôts de carburant a laissé trimestre des stations d'approvisionnement, comme l'a reconnu par le gouvernement.
En outre, l'Union française des industries pétrolières (UFIP) a averti aujourd'hui que la situation pourrait s'aggraver à mesure que de nombreux pétroliers hier provisoirement transportant du carburant aux stations-service n'a pas fait circuler le jour du sabbat.
La police ce matin sans incident débloqué le dépôt pétrolier à Saint Pierre des Corps, près de Poitiers, où des dizaines de manifestants se sont vu refuser l'accès aux camions.
En parallèle, un groupe de plusieurs centaines de travailleurs en grève dans le port de Marseille à nouveau ce matin pour bloquer les chars dans la zone portuaire de Fos-sur-Mer.
Les syndicats ont appelé à une nouvelle journée de grève pour jeudi prochain et une autre journée de manifestations le samedi 6 Novembre.
Pendant ce temps, le président français Nicolas Sarkozy, peut gagner la bataille décisive pour la réforme du système de retraite, mais risque de perdre la guerre. Bien qu'il puisse gagner le remorqueur de guerre, il a occupé pendant deux mois avec les syndicats et les mouvements étudiants, leur image s'est détériorée si mal sortir de ce conflit, même au sein de son propre parti, susceptibles d'être exclus de la prochaine élection présidentielle prévue pour 2012.
Un dernier sondage publié hier montre clairement le prix élevé que Sarkozy va payer pour la crise, sa popularité a chuté à 29%, niveau le plus bas de sa présidence, qui a débuté en mai 2007 - et 63% de la population voit " justifiées "manifestations et des grèves en outre prévues pour les deux prochaines semaines, selon deux sondages IFOP.
Gagner ou perdre le remorqueur de la guerre, la promulgation de la réforme des retraites ne sera pas éliminer les menaces à l'avenir du président.
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