mardi 28 septembre 2010
Le Groupe EADS en France
European Aeronautic Defence and Space company (EADS) en France est un groupe industriel du secteur de l'industrie aéronautique et spatiale civile et militaire.
Il est le premier groupe de défense en Europe et le deuxième dans le monde, en concurrence directe avec Boeing.
Les trois entreprises avant la fusion. Le groupe allemand DASA est issu du regroupement des sociétés allemandes Dornier, Messerschmitt-Bölkow-Blohm (MBB), MTU München et Telefunken Systemtechnik (TST) intervenu en 1989. En 1997, les activités de Siemens Sicherungstechnik y sont également intégrées. Rainer Hertrich occupe le poste de CEO. Les activités du groupe sont réparties en sept divisions opérationnelles : avions civils, hélicoptères, avions militaires, infrastructure spatiale, satellites, systèmes civils et de défense, moteurs aéronautiques. En 1999, son chiffre d’affaires est de 9,2 milliards d’euros et son effectif de 46 107 salariés (taux de rentabilité 199,540 euros).
Le groupe Aérospatiale Matra est formé en 1999 à la fusion de la société d’État Aérospatiale et de la société privée Matra détenue par le groupe Lagardère. L’État français détient 48 % et le Groupe Lagardère 33 % du capital de la nouvelle société, 17 % des parts étant gérées en bourse et 2 % étant détenues par le personnel du groupe. Le groupe Aérospatiale Matra est dirigé à l’époque par Philippe Camus. Les activités du groupe sont réparties en quatre divisions opérationnelles : aéronautique, défense et transport spatial, satellite, systèmes, services et télécommunications. En 1999, Aérospatiale Matra réalise un chiffre d’affaires de 12,9 milliards d’euros avec un effectif de 52 387 salariés (taux de rentabilité 246,25 euros). La société CASA est détenue à 100 % par l’État espagnol. En 1999, son chiffre d’affaires est de 1,2 milliard d’euros et son effectif de 7 430 salariés (taux de rentabilité 161,50 euros). Les activités de la société sont réparties en trois divisions opérationnelles : Avions, Espace et Maintenance.
Histoire
European Aeronautic Defence and Space Company est créée le 10 juillet 2000 par la fusion de trois entreprises européennes :
• l'allemand DASA ;
• le français Aerospatiale-Matra, issu de la fusion de Matra et d'Aerospatiale ;
• l'espagnol CASA.
Cette création répond à la volonté des européens de disposer d'un groupe industriel de puissance mondiale, capable de rivaliser, entre autres, avec Boeing.
Leur Groupe
Leurs forces vives créent des technologies de pointe et une excellence scientifique, et leurs innovations favorisent la croissance, la sécurité et l’éco-efficience.
Activités
En 2009, elle conduit cinq activités principales réparties dans cinq divisions :
• La construction d'avions civils avec Airbus ;
• La construction d'avions militaires de transport au sein de la division Airbus Military ;
• La construction d'hélicoptères civils et militaires avec Eurocopter ;
• La construction de lanceurs spatiaux ainsi que de satellites de télécommunication et d'observation de la terre avec EADS Astrium ;
• La construction d'armements et d'équipements électroniques au sein de la division Cassidian ( précédement Defence & Security).
Leader mondial dans plusieurs secteurs
EADS en France occupe une place unique dans le paysage industriel militaire et aéronautique mondial. Le groupe est le numéro un mondial dans :
• les hélicoptères civils Eurocopter ;
• le lancement de satellites avec Arianespace ;
• les missiles militaires avec MBDA.
Elle est dans le peloton de tête dans :
• l’aéronautique civile avec Airbus, dont il dispute la première place avec Boeing ;
• le positionnement géo satellitaire avec sa participation dans Galileo (en cours de déploiement) ;
• En 2006, deuxième fabricant mondial de l'aéronautique et de la défense derrière Boeing mais devant Lockheed Martin.
La première place se dispute souvent et depuis très longtemps entre EADS et Boeing en France. À présent, c'est Boeing qui a la première place, mais EADS en France l'a perdue en 2006 à cause des problèmes de retard et d'organisation concernant l'avion A380. Un rapport de la commission des affaires économiques du Sénat, publié en juin 2007, présente la situation de l'entreprise et examine les voies de son redressement. EADS en France a enregistré un chiffre d'affaires de 43,3 milliards d'euros en 2008 et emploie environ 118000 personnes à travers le monde.
Stratégie
À l’initiative de son Président exécutif Louis Gallois, EADS en France a traduit sa vision stratégique dans une feuille de route baptisée Vision 2020. Ce projet qui préfigure l’avenir d’EADS en France a été présenté au Conseil d’administration en janvier 2008. Depuis, il s’est transformé en un plan d’actions mis en application par chaque Division.
Plus que jamais, ils visent les objectifs suivants pour y parvenir :
• Un meilleur équilibre entre l’aviation commerciale et les autres activités du Groupe en France. L’aviation commerciale est par nature une activité gourmande en capitaux et très cyclique, qui se double d’une grande sensibilité aux fluctuations des taux de change du dollar. En 2008, l’aviation commerciale a représenté 63 % du chiffre d’affaires du Groupe. Leur objectif est d’augmenter la part des activités de leurs autres Divisions, notamment dans la défense et les activités institutionnelles afin d’atteindre l’équilibre (50 – 50).
• Un meilleur équilibre entre plates-formes et services. Grâce à une solide base de clientèle pour ses plates-formes et systèmes de pointe, EADS en France est en mesure de développer des services associés à forte valeur ajoutée, qui représentent une activité non cyclique particulièrement rentable. Leur objectif est que les services représentent 25 % de leur chiffre d’affaires d’ici à 2020, contre 10 % à ce jour.
• Un meilleur équilibre entre leurs racines européennes et leur présence mondiale. Pour conquérir de nouveaux marchés et avoir accès à des ressources technologiques, ainsi qu’à des approvisionnements à bas coûts libellés dans différentes devises, il faut élargir l’ancrage international du Groupe. EADS a ainsi l’ambition d’avoir 20 % de ses salariés et 40 % des ses approvisionnements hors d’Europe.
• En outre, EADS en France s’est fixé pour objectif de devenir une entreprise véritablement éco-efficiente. Le Groupe est déterminé à démontrer une attitude responsable dans ce domaine et à faire valoir sa performance environnementale comme un avantage concurrentiel.
• Atteindre ces objectifs va nécessiter d’importants moyens technologiques et des ressources humaines conséquentes. EADS en France continuera à produire les meilleures technologies européennes, tout en favorisant une plus grande mobilité et une diversification des nationalités au sein des équipes.
Priorités 2010 d'EADS
1. Renforcer l'engagement des employés d'EADS en France en répondant à leurs attentes en matière de développement personnel, encadrement et valeurs communes ; accentuer la diversité, en particulier la parité homme-femme à tous les niveaux.
2. Privilégier la gestion de la trésorerie pour permettre au Groupe en France de conserver sa manœuvrabilité financière.
3. Promouvoir l'intégration et réaliser les économies visées par les programmes d'amélioration et de rationalisation au niveau des Divisions, ainsi que celles fixées par le programme "Future EADS".
4. Assurer le bon déroulement des programmes stratégiques : A400M, A380, A350, NH90 Naval, Surveillance des frontières d'Arabie saoudite, Ravitailleurs de l'USAF.
5. Veiller à la réputation d'EADS en tant qu'entreprise responsable dans leurs pays domestiques, afin de recueillir la confiance et le soutien de la part des gouvernements et de l'opinion publique.
6. Préparer les programmes de demain, notamment les avions commerciaux de prochaine génération, les hélicoptères X4 et de transport lourd, Ariane 6 et le drone Talarion.
7. Stimuler l'innovation au-delà des technologies et traduire ces initiatives en progrès tangibles et en relais de croissance.
8. Dans la droite ligne de la Vision 2020, développer les activités de services et de sécurité. Se focaliser sur les cœurs de métier et étendre leur zone d'influence hors d'Europe. Accentuer leur expansion globale en termes de partenariats, approvisionnements et employés.
9. Garantir le strict respect des codes d'éthique commerciale dans tous leurs processus clés.
10. Évoluer vers une entreprise éco-efficace : promouvoir l'éco-efficacité comme moteur de l'innovation en recherche, production, développement produits et nouvelles opportunités commerciales.
L’Innovation chez EADS
Le monde est amené à considérablement évoluer au cours des décennies à venir, nécessitant de nouveaux produits qui reposeront sur des technologies émergentes et des processus efficients. A ce titre, produits et processus doivent être étroitement liés pour accroître la compétitivité et la différenciation. Les activités de Recherche & Technologie (R&T) jouent un rôle central dans la pérennité de la compétitivité d’EADS en France et sa capacité à livrer plus rapidement de meilleurs produits, plus innovants et économiques que ceux de ses concurrents, qui plus est lorsque l’on sait combien les entreprises européennes souffrent du financement largement fragmenté et généralement plus faible de leurs clients par rapport à leurs consœurs américaines.
EADS en France entend conforter sa position de leader mondial des secteurs de l’aéronautique, de l’espace et de la défense (ASD) en fournissant à ses clients des solutions compétitives et intégrées, tout en augmentant son chiffre d’affaires et sa rentabilité. En outre, EADS en France et ses Divisions s’attachent à promouvoir des technologies de pointe et l’excellence scientifique pour contribuer au progrès mondial et proposer des solutions aux grands défis de société que sont la protection environnementale, la mobilité, la défense, la sûreté et la sécurité. Ce faisant, l’entreprise en France s’emploie à consolider sa culture de l’innovation, travailler de façon plus mondialisée pour toutes ses parties prenantes, renforcer sa diversité culturelle et promouvoir l’éthique et la transparence au sein de son organisation.
L’approche stratégique de la R&T
Les principales obligations stratégiques d’EADS en France comprennent la sauvegarde et le développement des compétences et technologies clés en matière d’architecture et d’intégration de plates-formes et systèmes basés sur plates-formes. Parallèlement, EADS en France multiplie ses projets d’avant-garde dans le but de gérer constamment l’obsolescence des technologies et processus. Soucieux d’identifier, d’évaluer et de sérier clairement les technologies prioritaires pour le Groupe en France, EADS façonne une politique technologique visant à renforcer les synergies au sein de l’entreprise, à soutenir et, si nécessaire, à accentuer les efforts de R&T – chaque Division étant chargée d’établir ses propres objectifs –, et enfin à capter les financements publics et privés de R&T. Chaque Division doit disposer des technologies nécessaires pour s’imposer face à une concurrence internationale acharnée et répondre de façon proactive aux besoins des clients.
La stratégie d’EADS en France en matière de R&T est guidée par :
• La valeur pour les actionnaires : un solide portefeuille de R&T de pointe qui permet d’intégrer harmonieusement les nouvelles technologies aux futurs produits et offre un fort retour sur investissement.
• La responsabilité sociétale : des solutions aux grands enjeux de la mobilité, protection environnementale, sécurité et sûreté.
• L’introduction réussie des nouveaux produits et processus conformément aux délais, budgets et niveaux de qualité fixés.
• La satisfaction client : des solutions de grande valeur qui répondent aux attentes toujours plus ambitieuses et prospectives en termes de performances, technologies, sécurité et compétitivité.
• La suprématie technologique au service de la croissance de l’entreprise.
Les activités R&T d’EADS en France couvrent un large spectre de disciplines technologiques. Elles sont ciblées aux différents niveaux dans la chaîne de valeur et structurées selon les calendriers des programmes engagés à court terme, optionnels à moyen terme et avancés à long terme pour l’intégration de nouvelles technologies aux produits et processus de l’entreprise.
Fondation d'entreprise EADS
La Fondation EADS en France a été créée en 2004 par les Business Unit du groupe EADS en septembre 2004. La Fondation d’entreprise EADS a pour ambition de contribuer au rapprochement de la recherche publique et privée et s’investit dans la réalisation de projets scientifiques d’excellence. Elle poursuit également une action de mécénat « d’intérêt général » affirmant son engagement sociétal et éthique dans le domaine des sciences en particulier redonner le goût des sciences aux jeunes, susciter des vocations scientifiques et techniques et encourager la diffusion de la culture scientifique.
vendredi 24 septembre 2010
La Société nationale des poudres et des explosifs(SNPE) en France
La Société nationale des poudres et des explosifs ou SNPE est une entreprise française spécialisée dans la fabrication d'explosifs et de propergols solides pour la propulsion d'engins balistiques, à destination militaire et civile (aérospatial). Elle est à statut privé mais est encore détenue à plus de 99% par l'État français. Elle est également un des tout premiers producteurs de charges actives pour "air bags", et est ainsi présente dans la plupart des modèles européens d'automobiles.
La SNPE en France a été créée le 8 mars 1971 pour succéder au Service des poudres de l'Armée et elle est à ce titre l'héritière d'un monopole des poudres institué par l'État en 1336 et administré directement depuis l'institution de la Régie spéciale des Poudres et Salpêtres en 1775 sous Louis XVI.
Dans les années 2000, le groupe SNPEen France emploie aux alentours de 5 000 personnes (chiffres en baisse constante : 5 773 en 2002, 4 719 en 2005) et a un chiffre d'affaires aux alentours de 800 millions d'euros.
En 2007, les activités du groupe étaient filialisées dans quatre pôles :
• Matériaux énergétiques (Eurenco pour les poudres et explosifs, SME pour la propulsion, Roxel pour la propulsion tactique)
• Explosifs civils (Nobel Explosif France ou NEF)
• Chimie fine (Isochem)
• Spécialités chimiques (Bergerac Nitrocellulose ou BNC, Durlin)
Principaux sites: Saint-Médard-en-Jalles, Vert-le-Petit, Bergerac, Sorgues, Toulouse, Pithiviers, Pont-de-Claix et Gennevilliers.
Fin 2007, Nobel Explosif est racheté par un fond d’investissement de la Banque Lazard. En février 2010, la filiale Isochem est vendue aux fonds Aurélies. En juin Durlin est cédée, suivie par Bergerac NC en septembre. La dernière branche, Matériaux énergétique, devrait être privatisée fusionnée avec Snecma Propulsion Solide (Safran).
Le GROUPE SNPE en France est organisé en filiales spécialisées par marchés.
Dans la chimie des matériaux énergétiques, SNPE Matériaux Energétiques en France conçoit et produit des chargements propulsifs à base de propergol solide pour lanceurs spatiaux et missiles stratégiques et tactiques. Ces matériaux énergétiques sont aussi utilisés dans d'autres domaines d'applications comme la sécurité automobile.
BERGERAC NC est spécialisée dans la fabrication et la vente de nitrocelluloses industrielles utilisées dans les encres et les vernis, et commercialise des nitrocelluloses énergétiques pour poudres et propergols. Le GROUPE SNPE en France porte une attention permanente à la sécurité de ses personnels, de ses installations et au respect de l'environnement. Le GROUPE SNPE intervient également dans le domaine de l'identification et du traitement de la pollution pyrotechnique.
Historique
Premiers écrits de Marcus Groecus et de Roger Bacon sur les formules quantitatives de composition de poudre noire telle qu’ils l’entendent aujourd'hui (salpêtre, souffre et charbon) qui n'est autre que la poudre à canon.
1336 - Octroi par le roi Philippe VI de Valois d'une charte aux fabricants de poudre, placés sous l'autorité du Grand Maître des Arbalétriers.
1346 - Crécy, pour la 1 ère fois, l'armée anglaise fait usage de canons contre Philippe VI et la chevalerie française.
1582 - Création d'un Corps de Commissaires et de Contrôleurs des Poudres.
1630 - Premières utilisations de la poudre noire comme agent d'abattage dans une mine souterraine hongroise. La notion de poudre noire intervient alors.
1665 - Création de la Ferme de Poudres et Salpêtres par Louis XIV.
Plusieurs grandes découvertes ont lieu à cette époque par de grands chimistes et poudriers tels que Lavoisier, Carny, Berthollet, Chaptal.
1775 - Lavoisier nommé par le roi Louis XVI, régisseur des poudres. Il est nommé plus précisément par Turgot. Cette même année, Lavoisier, perfectionne les procédés de fabrication de la poudre à canon et améliore en même temps la force de la poudre.
1787 - Lavoisier établit la nouvelle nomenclature chimique en collaboration avec Berthollet, Fourcroy et Guyton.
1789 - Fabrication des poudres selon une nouvelle technique. Technique à laquelle adhérèrent Lavoisier et Chaptal.
1791 - Mise au point d'un procédé économique et expéditif dans la fabrication des poudres noires par Carny. Procédé mis en place dans la poudrerie de Grenelle en 1794. Il ne survécut pas à l'explosion de celle-ci.
1797 - Loi du 13 fructidor de l'an V. Monopole de l'Etat sur la fabrication des Poudres.
L’ingénieur Durand remplace le nitrate de potassium issu du salpêtre par du nitrate de potassium fabriqué chimiquement à partir du nitrate de soude. Apparition industrielle des explosifs tels que le coton-poudre, la nitroglycérine, les dynamites, la mélinite, les explosifs au nitrate d'ammonium et la tolite.
1873 - Décret du 13 novembre : le Service des Poudres et Salpêtres est rattaché au Ministère de la Guerre.
1884 - Invention de la poudre sans fumée, dite poudre blanche ou poudre B par Paul Vieille travaillant au Laboratoire Central des Poudres.
Quelques années plus tard, naissance de la poudre balistique d'Alfred Nobel, de la cordite d'Abel et de la poudre SD des Allemands.
1926 - Le Service des Poudres et Salpêtres deviennent le Service des Poudres.
1971 - 1er octobre, la SNPE en France reprend l'ensemble des activités industrielles et commerciales du Service des Poudres.
Matériaux énergétiques
SNPE Matériaux Energétiques en France fabrique des chargements propulsifs et des équipements énergétiques pour la défense et les industries aéronautique, spatiale et automobile, des poudres et explosifs à usage militaire, ainsi que du nitrate d’ethyl hexyl (NEH), un additif pour carburant. Son savoir-faire dans les matériaux énergétiques, unique en Europe, s'appuie sur son Centre de Recherches du Bouchet et sur son expertise en matière de sécurité et d'environnement.
Les principales activités dans lesquelles SNPE Matériaux Energétiques en France est présente sont :
• La Propulsion stratégique, en assurant le développement et l’industrialisation des chargements du missile M51, ainsi que ceux pour les générateurs de gaz présents dans les systèmes de dissuasion ;
• Les Equipements pyrotechniques répondant à des spécifications exigeantes pour les domaines de l’espace, de la défense, de l’aéronautique et de l’industrie à travers sa filiale PyroAlliance ;
• La Propulsion spatiale, en répondant aux besoins spatiaux depuis la production de petits chargements en propergol solide jusqu’au développement des deux puissants Moteurs à Propergol Solide d’Ariane 5, en passant par la production de matières premières essentielles telles que le perchlorate d’ammonium ;
• La Propulsion tactique, logée dans la filiale ROXEL, société détenue à parité entre SNPE Matériaux Energétiques et MBDA, et qui est le premier motoriste européen de missiles tactiques ;
• la Sécurité automobile, secteur pour lequel SNPE Matériaux Energétiques conçoit, développe et produit des composants énergétiques pour générateurs de gaz dans les applications telles que le déploiement des airbags et la mise sous tension de ceinture de sécurité ;
• Les Matériaux composites à haute performance et produits intermédiaires pour la réalisation de pièces techniques destinées à l’aéronautique, la défense et les sports et loisirs à travers sa filiale STRUCTIL ;
• La Maîtrise des risques industriels, avec SME Environnement, spécialiste de la sécurité pyrotechnique ;
• les Poudres et Explosifs regroupés dans la filiale EURENCO, partenariat entre SNPE Matériaux Energétiques, Saab et Patria, qui propose des produits énergétiques servant à la fabrication de têtes militaires de missiles, à la production de munitions et de dispositifs pyrotechniques à usage militaire ou industriel;
• Les Essais de réaction au feu de matériaux d’aménagement du bâtiment et du ferroviaire, avec son Laboratoire d’Essais au Feu certifié ISO 9001v2000 et ISO14001v2004, et accrédité COFRAC.
Reconversion et services
SNPE Reconversion & Services en France gère les conséquences d'arrêt d'unités industrielles sur les sites de SNPE et met en œuvre les actions permettant leur ré-industrialisation après réhabilitation si nécessaire.
Les rôles de SNPE Reconversion & Services en France sont de définir et conduire :
• des programmes de démantèlement des anciennes unités ;
• des concertations avec les autorités locales pour favoriser de nouvelles utilisations des terrains lesquelles détermineront les niveaux de dépollution à appliquer ;
• des programmes de dépollution des terrains à partir d'Evaluations Détaillées des Risques (EDR) en matière d'environnement (études réalisées et transmises aux DRIRE en vue de l'élaboration et de la négociation d'arrêtés préfectoraux de cessation d'activité et de réhabilitation) ;
• des programmes éventuels de restructuration des sites permettant de conforter l'implantation industrielle du GROUPE SNPE en France et d'accueillir de nouveaux partenaires industriels.
• des programmes de réindustrialisassions des sites pour proposer l'implantation à des sociétés intervenant dans des domaines d'activité compatibles avec ceux exercés par le GROUPE SNPE en France. Un des objectifs est la mutualisation, des services et des utilités de leur plate-forme chimiques entre partenaires industriels ;
SNPE Reconversion & Services intervient sur les sites de Toulouse, Angoulême, Sorgues et Bergerac.
Leurs métiers
Recherche Etudes Laboratoire
Rôle des ingénieurs Recherche Etudes Laboratoire :
Ils contribuent à la définition et à la réalisation de programmes d'études : caractérisation, modélisation, définition de produits, de technologies, de phénomènes, de fonctionnalités.
Compétences requises :
Ces métiers qui font appel à l'analyse, à la synthèse, requièrent des connaissances approfondies dans une ou plusieurs disciplines scientifiques, des capacités d'innovation, de créativité, d'assimilation et de restitution.
Fonctions :
• animer les études en respectant les objectifs de sécurité, d'environnement, de qualité, de coûts
et de délais retenus ;
• concevoir de nouveaux produits et des nouveaux procédés de synthèse ;
• étudier les propriétés de la matière, analyser les phénomènes physiques, étudier les
comportements des matériaux ;
• définir les modalités des expérimentations et veiller à la planification des études ;
• rédiger des propositions financières et techniques, des notes de synthèse techniques, et des
rapports d'activité ;
• réaliser les études bibliographiques correspondant aux thèmes de recherches ;
• se maintenir à un niveau de compétences techniques et de connaissances théoriques au plan
international dans le secteur de recherche et d'activité concernés.
Environnement RH
Leur démarche s'appuie sur un développement de carrière valorisant qui résulte avant tout d'un dialogue et d'une collaboration étroite entre leurs collaborateurs et leurs équipes des ressources humaines.
La gestion des RH s'organise autour de :
• l'intégration : accueil personnalisé au sein du service, connaissance des métiers du Groupe.
• la formation : optimisation des compétences, adaptation au contexte du Groupe et à son
évolution.
• l'évaluation : prise en compte des résultats personnels, de la créativité et de la motivation de
chacun.
• l'évolution de carrière : développer la mobilité interne, en France et à l'international, et
s'enrichir de la diversité des environnements culturels.
La réussite dans le GROUPE SNPE en France nécessite la capacité de travailler en équipe et de partager les connaissances dans le respect d'autrui.
Le GROUPE SNPE en France offre des perspectives d'évolution dans l'exercice d'une palette de métiers passionnants aussi bien dans les fonctions faisant appel à la haute technologie et à l'innovation que dans les fonctions « support » traditionnelles.
lundi 20 septembre 2010
Le Commissariat à l'énergie atomique en France
CEA
Le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) en France est un organisme public de recherche scientifique français dans les domaines de l’énergie, de la défense, des technologies de l'information, des sciences de la vie et de la santé, implanté sur neuf sites en France. Longtemps appelé Commissariat à l'énergie atomique (CEA) en France, il a changé de nom pour Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) en France suite à la loi no 2010-237 de finances rectificatives pour 2010, promulguée le 9 mars 2010.
Le CEA en France est un établissement public industriel et commercial (EPIC). Il a pour mission principale de développer les applications de l'énergie nucléaire dans les domaines scientifique, industriel, et de la défense nationale. Les principaux centres d'études sont implantés à Saclay (Île-de-France), Marcoule, Cadarache (Provence) et Grenoble. En 2009, il employait 15 718 salariés, et son budget annuel était de 3,9 milliards d'euros.
Pour être au plus haut niveau de la recherche, Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives intervient dans quatre grands domaines : les énergies décarbonées, la défense et la sécurité globale, les technologies pour l’information, et les technologies pour la santé. le CEA compte plusieurs atouts : une culture croisée ingénieurs-chercheurs, propice aux synergies entre recherche fondamentale et innovation technologique ; des installations exceptionnelles (supercalculateur, réacteurs de recherches, grands instruments de la physique, lasers de puissance…) ; enfin, une forte implication dans le tissu industriel et économique.
Historique
1945 Le CEA en France est créé par Charles de Gaulle avec à sa tête Frédéric Joliot-Curie (haut-commissaire à l’énergie atomique) et Raoul Dautry (administrateur général). Cet organisme est destiné à poursuivre des recherches scientifiques et techniques en vue de l’utilisation de l’énergie nucléaire dans les domaines de la science, de l’industrie et de la défense nationale.
1948 La pile Zoé, une pile atomique à eau lourde construite par l’équipe de Joliot-Curie au fort de Châtillon (Fontenay-aux-Roses).
1950 Joliot-Curie, qui est membre du parti communiste français, lance l’appel de Stockholm contre la bombe atomique.il est révoqué de son poste de haut-commissaire par Georges Bidault. Francis Perrin le remplace. Après le départ de Joliot-Curie, le CEA, jusque là dominé par les scientifiques et la recherche fondamentale, se lance dans les applications militaires et civiles de l’énergie atomique. Même si le gouvernement n’a pas encore pris la décision de construire une bombe atomique, tout est mis en œuvre pour se doter des moyens de la construire.
1952, le centre d’études nucléaires de Saclay est ouvert sur un terrain de 271 hectares en plein plateau de Saclay.
À Marcoule, sont successivement construits les réacteurs G1 (1956), G2 (1959) et G3 (1960) de type Uranium Naturel-Graphite-Gaz (UNGG). Une usine pour extraire le plutonium du combustible usagé est également construite.
1960 Grâce à ces installations, la France peut réaliser son premier essai nucléaire dans le Sahara « Gerboise bleue », seulement deux ans après que la décision officielle a été prise. À Pierrelatte, une usine d’enrichissement de l'uranium à usage militaire est construite.
À Chinon, le CEA et EDF collaborent à la construction des réacteurs EDF 1 (1962, 68 MW), EDF 2 (1965, 200 MW) et EDF 3 (1967, 500 MW) de type UNGG.
La guerre des filières de réacteurs oppose le CEA et EDF : le premier est partisan de la filière française Uranium Naturel Graphite Gaz tandis que le second défend la filière des réacteurs à eau pressurisée (Pressurised Water Reactor) d’origine américaine. En décembre 1969, le gouvernement tranche en faveur d’EDF et décide la construction d’une centrale à eau pressurisée à Fessenheim.
1973, le premier central prototype réacteur nucléaire à neutrons rapides et à caloporteur sodium Phénix est mise en service à Marcoule.
1976, le gouvernement français passe commande de Superphénix.
1985, la centrale nucléaire de Brennilis, prototype modéré par l'eau lourde, est arrêtée définitivement.
1997, le gouvernement français annonce que Superphénix sera abandonné.
2001, la filiale CEA Industries fusionne avec Framatome et la Cogema pour former un nouveau groupe dénommé Areva.
2007, le Genoscope et le Centre national de génotypage sont rattachés au CEA au sein d'un nouvel institut dénommé Institut de génomique.
2009, Le CEA, Intel et le GENCI annoncent une coopération pour la construction des supercalculateurs de prochaine génération dont la puissance devrait atteindre l'exaflops (1000 petaflops).
2010, la loi de finance rectificative pour 2010 promulguée le 9 mars transforme le CEA en Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).
Organisation
Il est organisé en cinq grandes directions (par ordre décroissant d’effectifs) :
• direction de l'énergie nucléaire ;
• direction des applications militaires ;
• direction de la recherche technologique ;
• direction des sciences de la matière ;
• direction des sciences du vivant.
Le CEA en France est l'actionnaire majoritaire d’Areva, société chapeautant Areva NC (ex-Cogema) et Areva NP (ex-Framatome).
Le CEA est également actionnaire de :
• CEA Investissement, société spécialisée dans l'investissement en capital de pré-amorçage
• Avenium Consulting, société spécialisée dans la commercialisation de licences
Ingénierie informatique
Le CEA en France a une activité importante d'ingénierie informatique pour la gestion des ressources numériques. Il s'agit d'une activité traditionnelle (CISI) destinée à fournir la puissance de calcul nécessaire aux études et recherches. La DAM dispose aujourd'hui du centre de calcul le plus puissant d'Europe.
Le CEA en Francearchive les projets réalisés sous forme numérique. Cette capitalisation des connaissances (on parle plutôt maintenant de gestion des connaissances) a pour objectif une réutilisation de l'expérience acquise, sur les différentes filières de réacteurs nucléaires (réacteurs à neutrons rapides...).
Le CEA en France participe à l'association ARISTOTE sur les technologies de l'information et de la communication, avec le CNES, le CNRS, EDF R&D, l'Ecole polytechnique, l'IFP, l'IFREMER, l'INRETS, l'INRIA, l'INSEAD, l'INSERM, Météo-France, l'ONERA.
Le CEA participe avec le CNES et la Bibliothèque nationale de France à des réflexions sur la pérennisation et la communication de l'information numérique (voir OAIS).
Vers un nucléaire durable
Pour faire face aux besoins croissants en énergie, à l'épuisement progressif des ressources fossiles et à la logique de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de plus en plus de pays souhaitent se tourner vers l'énergie nucléaire. Aujourd’hui, elle assure 16% de la production mondiale d’électricité, avec plus de 400 réacteurs en fonctionnement. A l’horizon 2030, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) prévoit une augmentation de 20 à 80% de la puissance nucléaire installée dans le monde. 45 réacteurs électronucléaires sont en construction dans le monde et de l'ordre de 130 autres sont prévus,
Le nucléaire est-il en mesure de satisfaire sur le long terme une demande d’énergie qui ne cesse d’augmenter ? Les ressources en uranium ne sont pas inépuisables et le marché pourrait se tendre vers le milieu du XXI siècle. principalement en Chine, en Inde, au Japon, aux Etats-Unis et dans la Fédération de Russie.
Un forum international, le Forum Génération IV, est né de cette volonté collective de créer un cadre de R&D international en mesure de catalyser les efforts de recherche menés par les différents pays. En outre, certains pays qui ne comptent pas encore de réacteurs de puissance dans leur parc électrique ont décidé d'opter pour le nucléaire, notamment au Moyen Orient et en Asie. Durables, compétitifs, sûrs et fiables, résistants à la prolifération et aux agressions : tels sont les critères auxquels ces réacteurs du futur devront répondre pour pouvoir prétendre au titre de "réacteur de quatrième génération". Six systèmes susceptibles d'y répondre ont été sélectionnés au sein du forum ; cinq d'entre eux font appel à des neutrons rapides.
Consciente des enjeux, la France a décidé de faire porter ses efforts sur deux d'entre eux et s'est engagée à construire à l'horizon 2020 un prototype de réacteur à neutrons rapides qui réponde à ce cahier des charges. Inscrire le nucléaire dans une perspective de développement durable suppose de développer une nouvelle génération de réacteurs capable de préserver ces ressources. Exploiter l'ensemble du minerai d'uranium, multi recycler le plutonium, transformer en combustible une partie des déchets radioactifs en assurant un fonctionnement qui réponde aux critères de sûreté les plus exigeants : tels sont les enjeux de ce que l'on appelle "la quatrième génération". Après une première phase de R&D, le coup d'envoi de la phase technique du projet vient d'être donné, avec les 650 millions d'euros alloués au CEA en France , dans le cadre de l'Emprunt national, pour la réalisation d'un prototype de réacteur à neutrons rapides (RNR) refroidi au sodium baptisé Astrid. A côté de ce démonstrateur, la France travaille également sur la filière des RNR refroidis au gaz dans le cadre d'une collaboration européenne qui doit déboucher sur la construction, dans un autre pays que la France, d'un réacteur expérimental de petite taille, Allegro.
Le CEA en France est implanté sur 10 centres répartis dans toute la France. Reconnu comme un expert dans ses domaines de compétences, le CEA est pleinement inséré dans l’espace européen de la recherche et exerce une présence croissante au niveau international.Il développe de nombreux partenariats avec les autres organismes de recherche, les collectivités locales et les universités. A ce titre, le CEA en France est partie prenante de la mise en place d’alliances nationales coordonnant la recherche française dans les domaines de l'énergie (ANCRE), des sciences de la vie et de la santé (AVIESAN), des sciences et technologies du numérique (ALLISTENE) et des sciences de l'environnement (AllEnvi).
Par ailleurs, une importance particulière est portée à l’enseignement et à l’information du public, afin de favoriser le transfert des connaissances et le débat sciences / société.
jeudi 9 septembre 2010
Le Groupe Thales en France
Un leader mondial au service de la sécurité
Présent dans 50 pays et employant 68 000 collaborateurs, Thales en France est leader mondial des systèmes d’information critiques sur les marchés de la défense et de la sécurité, de l’aérospatial et du transport. Présent dans les domaines civils et militaires, Thales en France est organisé en grands domaines d’activité définis par leurs marchés : l’Aéronautique et l’Espace, la Défense, la Sécurité. Un ensemble cohérent irrigué par une expertise technologique commune de très haut niveau et des savoir-faire transversaux au service de nos clients.
Grâce à sa maîtrise des technologies les plus sophistiquées et des grands systèmes logiciels, Thales en France répond aux défis de sécurité que ses clients ont à relever dans un monde toujours plus complexe. Le Groupe est en particulier reconnu pour sa longue expérience du développement en synergie des technologies duales civiles et militaires impliquant un réseau mondial de 22 500 chercheurs de haut niveau. Fort de sa dimension internationale et de sa capacité à couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, des équipements aux systèmes et aux services, Thales en France s’affirme comme l’acteur clé d’un monde plus sûr. Le Groupe s'est fixé comme priorité l'exploitation de ses nouvelles positions géographiques acquises grâce à l'intégration des activités en provenance d'Alcatel-Lucent. L'accord de coopération signé entre les deux groupes prévoit d'ailleurs que chacun fera bénéficier l'autre de ses implantations internationales.
Thales en France anciennement Thomson-CSF jusqu'au 5 décembre 2000, est un groupe d'électronique spécialisé dans l'aérospatial, la défense et les technologies de l'information. Coté à la bourse de Paris, présent dans 50 pays et employant 68 000 collaborateurs, Thales est un des leaders mondiaux des systèmes d'information critiques sur les marchés de l'aéronautique et de l'espace, de la défense et de la sécurité. Le groupe Thales en France est organisé de façon matricielle : par pays et par domaine d'activité (Défense terrestre, Systèmes de transport, Opérations aériennes, Avionique, Systèmes de mission de défense, Espace, Systèmes C4I de défense et sécurité). Le succès du groupe s'explique par sa capacité à développer des systèmes critiques multidomestiques.
Historique du groupe
Les origines : de 1893 à 1968
En 1968 La société Thomson-CSF est créée de la fusion de la Compagnie générale de la télégraphie sans fil (CSF) et des activités d'électronique professionnelle de la société Thomson-Brandt. Ces deux sociétés ont elles-mêmes toutes les deux déjà une longue histoire : Thomson-Brandt est issue de la Compagnie Française Thomson-Houston.
En 1893 Cette société avait été créée pour exploiter en France les brevets de la société américaine Thomson-Houston Electric Company, dans le domaine alors émergent de la production et du transport de l'électricité, brevets dus aux inventeurs éponymes Elihu Thomson et Edwin Houston. La société C.S.F.,
En 1918 elle avait été créée et avait dès la fin de la Première Guerre mondiale été l'un des pionniers des transmissions hertziennes. Avec sa filiale Société française radioélectrique SFR (à ne pas confondre avec l'opérateur téléphonique de même sigle),
En 1957 elle a joué un rôle primordial, avant la Seconde Guerre mondiale, dans le développement de la radiodiffusion, des radiocommunications sur ondes courtes, de l'électro-acoustique et, déjà, du radar et de la télévision.
1970 - 1980 Thomson-CSF se développe dans les composants (notamment les semi-conducteurs siliciums), l'imagerie médicale (avec sa filiale la CGR (Compagnie Générale de Radiologie) et revient à la commutation téléphonique, activité qu'elle avait quittée dans les années 1950. premiers grands contrats à l'exportation avec des pays du Moyen-Orient, en particulier après les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Cette période est également celle de la diversification des activités, vers la commutation téléphonique, les semi-conducteurs siliciums, l'imagerie médicale (CGR).
En février 1982, le gouvernement décide de nationaliser Thomson SA. La situation est alors fortement dégradée : le portefeuille d'activités, très diversifié, inclut de nombreux domaines où la taille et les parts de marché, et donc la rentabilité, sont insuffisants.et par ailleurs l'endettement s'est fortement accru. Thomson-Csf définit son cœur de métier : électronique professionnelle et de défense, et recentre ses activités. La situation financière se redresse. L'activité de télécommunications civiles est cédée à la Compagnie Générale d'Électricité, l'imagerie médicale à General Electric, l'activité composante électronique est fusionnée avec celle du concurrent italien pour donner naissance à la société SGS-Thomson. Et, malgré les ressources procurées par les grands contrats avec des pays du Golfe, l'endettement s'est fortement accru.
1986 – 1996 De façon à faire face à la décroissance des budgets de défense en Europe, et afin de conserver sa rentabilité, Thomson-CSF fait l'acquisition de plusieurs sociétés dont les activités militaires du groupe Philips en 1989, La prise de contrôle de Sextant Avionique (issu du regroupement des activités d'avionique de Thomson-CSF et d'Aerospatiale) constitue l'autre opération majeure de la période. Les nombreuses autres acquisitions réalisées, souvent de taille modeste, élargissent sensiblement la présence industrielle du groupe hors des frontières nationales, principalement en Europe. La contribution des filiales étrangères passe ainsi de 5 à 25% des ventes consolidées.
1996 et 1997, cession des participations dans le Crédit Lyonnais et dans SGS-Thomson (devenu ST Microelectronics). Ces opérations génèrent des ressources qui permettent de financer la poursuite du développement international.
En 1998 Le gouvernement français organise un accord de coopération entre les sociétés Aerospatiale, Alcatel et Dassault qui prévoie, d'une part, des apports d'actifs à Thomson-CSF (société Dassault Électronique et activités d'électronique professionnelle et de défense d'Alcatel). Cet accord permet à Thomson-CSF de consoliderson périmètre d'activité, ses positions concurrentielles dans la défense et l'électronique industrielle, ainsi que son implantation dans plusieurs pays européens. La part de l'Etat français est ainsi «diluée», de 58% à 40% et Alcatel et Dassault Industries deviennent actionnaires.
En juin 2000 Le développement du groupe, par croissance interne et par acquisitions, notamment le rachat de la société britannique Racal Electronics modifie en profondeur le domaine d'activités du groupe, les activités de défense et celles des technologies de l'information et des services en sont renforcées.
En 2005, Thales se rapproche de DCNS (ex-Direction de la Construction Navale) en prenant 25% de son capital, pour s'imposer dans le secteur naval militaire en Europe et créer le noyau d'un « Airbus naval ».
En 2006, Thales reçoit le feu vert du gouvernement australien pour racheter ADI (Australian Defence Industries), un important fabricant de matériel militaire tel que la poudre sans fumée et Bushmaster IMV. À partir de septembre 2006, tous les produits de marque ADI sont remplacés par Thales, et les sites Web sont modifiés.
En 2007, Alcatel-Lucent et Thales signent un accord pour le transfert des activités transport, sécurité et espace à Thales, et lui permet de devenir son partenaire industriel. ainsi qu'un accord industriel entre les deux groupes : création de la société Thales Alenia Space. Un nouveau chapitre de l'histoire de Thales s'est ouvert avec le transfert des activités transport, sécurité et aéronautique d'Alcatel-Lucent, partenaire de longue date. En acquérant les titres d’Alcatel-Lucent dans le capital de Thales, Dassaut Aviation devient son actionnaire industriel de référence. Son actionnariat ainsi stabilisé, le Groupe ouvre une nouvelle page de son histoire.
. De quoi faire de Thales un acteur mondial aux capacités technologiques exceptionnelles et un leader des systèmes d'information critiques sur trois marchés : la défense, l'aéronautique et la sécurité. Le « Nouveau Thales » est plus grand et plus fort qu'avant : chiffre d'affaires en hausse, effectifs renforcés et arrivée de compétences nouvelles et complémentaires.
en 2009, Dassault Aviation rachète les parts d’Alcatel-Lucent et entre dans le capital de Thales à hauteur de 25,90 %.
2010, le groupe était organisé en sept divisions :
• Avionique,
• Défense terrestre,
• Espace,
• Opérations aériennes,
• Systèmes C4I de défense et sécurité,
• Systèmes de mission de défense,
• Systèmes de transport.
Celles-ci ont remplacé les six divisions crées le 1er juillet 2004 (Aéronautique, Naval, Solutions de Sécurité & Services, Systèmes Aériens, Spatial, Systèmes Terre & Interarmées).
La volonté de l'ancien président Denis Ranque de créer une organisation multidomestique, à savoir de regrouper dans une seule filiale par pays l'ensemble du personnel Thales de ce pays, a été conservée.
Le premier pays concerné fut les Pays-Bas avec la création de Thales Nederland, puis le Royaume-Uni, avec la création de Thales UK. Puis ont été créées les sociétés Thales Germany, Thales Italie, Thales Australie. En France, l'ensemble des sociétés sont filiales de la société mère Thales SA.
Innovation
L’innovation est au cœur de l’histoire et de la culture de Thales en France, et constitue le moteur de sa croissance. Aujourd’hui, elle dépasse le seul cadre technologique pour irriguer tous les champs de l’entreprise, de la recherche et développement à l’activité commerciale, en passant par les modèles organisationnels et les pratiques sociales. Fondée sur le partage et l’esprit d’équipe, cette innovation se nourrit aussi de l’exceptionnelle dimension internationale de Thales. Thales en France consacre 20 % de ses revenus à ses activités de recherche et de développement, soit 2,5 milliards d’euros en 2009. Avec plus de 25 000 chercheurs et ingénieurs, 300 inventions par an, un portefeuille de 11 000 brevets et plus de 30 accords de coopération avec des universités et des laboratoires de recherche publics en Europe, aux États-Unis et en Asie, le Groupe en France occupe une place de référence dans les domaines de la haute technologie et de l’innovation.
Des domaines techniques clés
Les travaux de recherche amont sont essentiellement conduits au sein des laboratoires de Thales Research & Technology (TRT), qui regroupe environ 500 experts autour de trois domaines techniques clés :
• Electronique, électromagnétisme, optronique
• Logiciel et systèmes d’information critiques
• Sciences de l’information et de la cognition.
Une recherche ouverte
Pour développer les technologies dont le Groupe en France a besoin, les liens tissés entre ses équipes de recherche et le monde académique sont essentiels. C’est pourquoi les laboratoires de TRT sont le A plus souvent implantés dans des campus universitaires. En France, c’est le cas de celui de Palaiseau, situé sur le campus de l’École polytechnique. Dans tous les pays où l’activité du Groupe en France est significative, la stratégie de Thales en France consiste à nouer de solides partenariats au sein d’écosystèmes industriels et scientifiques. Ces relations de proximité se doublent d’une présence forte au sein de réseaux transnationaux, notamment au niveau européen. De la même façon, le centre de recherche néerlandais est hébergé par l’université de Delft, et celui de Singapour dispose d’un laboratoire dans les locaux de la NTU (Nanyang Technological University). Au Royaume-Uni, l’établissement de Reading est directement lié aux grandes universités anglaises, dont Cambridge, Surrey, et au London Imperial College. Thales en France est un acteur majeur de nombreux pôles de compétitivité français et néerlandais, ainsi que de plateformes technologiques européennes (ACARE, ARTEMIS, ENIAC, NESSI, etc.), projets du programme cadre de recherche européen et projets Eurêka.
jeudi 2 septembre 2010
Schneider Electric en France
Spécialiste mondial de la gestion de l'énergie, présent dans plus de 100 pays, Schneider Electric offre des solutions intégrées pour de nombreux segments de marchés. Schneider Electric SA en France est un groupe industriel français à dimension internationale, qui fabrique et propose des produits de gestion d'électricité, des automatismes et des solutions adaptées à ces métiers. Son siège social se situe à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine. Le Groupe en France bénéficie d’une position de leader sur ceux de l'énergie et des infrastructures, des processus industriels, des automatismes du bâtiment, des centres de données et réseaux ainsi que d’une large présence dans les applications du résidentiel. Mobilisés pour rendre l’énergie sûre, fiable et efficace, ses plus de 100 000 collaborateurs réalisent plus de 15,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2009 en s’engageant auprès des individus et des organisations afin de les aider à « Tirer le meilleur de leur énergie ».
Histoire
Aujourd’hui Schneider Electric en France est devenu le spécialiste global de la gestion de l’énergie. En 170 ans d’existence, Schneider Electric en France est passé de la sidérurgie, mécanique lourde, chantiers navals, à la gestion de l'électricité et des automatismes. Schneider Electric est maintenant le fournisseur des solutions qui vous aideront à tirer le meilleur de votre énergie. Découvrez son évolution :
1836 : Les frères Schneider reprennent les fonderies du Creusot (71) qui leur permettront de participer à la Révolution industrielle. Leurs principaux débouchés sont la métallurgie, la mécanique lourde, les chemins de fer et les constructions navales. Deux ans plus tard, ils créent Schneider & Cie.
1891 : Devenu spécialiste de l’armement, Schneider innove et se lance sur le marché encore balbutiant de l’électricité.
1918 : Au sortir donc de la Première Guerre mondiale, Schneider se trouve confronté à des problèmes de reconversion. C'est alors que sont saisies les opportunités offertes par le développement considérable de l'électricité, de l'acier et du béton dans la vie quotidienne. C'est aussi à cette époque que se créent et prospèrent les entreprises qui sont aujourd’hui les marques de Schneider : Merlin Gerin, Télémécanique et Square D.
1919 : Implantation de Schneider en Allemagne et en Europe orientale à travers l’Union européenne industrielle et financière (UEIF).Dans les années qui suivent, Schneider s’adosse à Westinghouse, grand groupe international électrique. Le Groupe en France élargit son activité à la fabrication de moteurs électriques, d’appareillage pour centrales et locomotives électriques. Après-guerre: Schneideren France abandonne progressivement l’armement pour se tourner vers la construction, la sidérurgie et l’électricité. L’entreprise se réorganise profondément pour diversifier ses débouchés et s’ouvrir à de nouveaux marchés.
1949 : Schneider doit de nouveau faire face à une crise de reconversion, mais cette fois la France est à reconstruire. Le nouveau responsable du groupe, Charles Schneider, abandonne progressivement l'industrie de l'armement au profit des productions civiles. L'entreprise est réformée en profondeur, afin de faire face aux impératifs du monde moderne.
1960 : La disparition brutale de Charles Schneider, provoque une crise de succession. Cette période voit l'entreprise paralysée par le déclin de ses secteurs clefs d'activité, comme la sidérurgie ou les chantiers navals.
1969 : Le baron Édouard-Jean Empain, qui prend le contrôle du groupe, laisse espérer un redressement. Les secteurs traditionnels sont de plus en plus en crise et les diversifications engagées par le baron ne portent pas leurs fruits. C’est en 1969 que se crée, aux États-Unis, la société Modicon qui rejoint le groupe Schneider en 1996.
1981 : Didier Pineau-Valencienne commence par restructurer l’entreprise, en se séparant des activités non stratégiques ou non rentables. Schneider Electric en France continue son recentrage sur les métiers de l’électricité en se séparant de ses activités non stratégiques. Le sort des branches en déclin, notamment la sidérurgie et les chantiers navals, qui suscitent des crises aiguës comme celle du Creusot-Loire, est négocié avec les pouvoirs publics.
1986 : Après avoir consolidé ses bases financières grâce à l'arrivée de nouveaux actionnaires et à la simplification de ses structures, Schneider en France entame son redéploiement à la fin des années 80. Ayant solidement arrimé Merlin Gerin au groupe,
1988-1991 : Didier Pineau-Valencienne se lance dans une stratégie d’acquisitions, marquée par l'intégration de Télémécanique et Square D.
La vente de Spie Batignolles (société de BTP), en 1996, parachève le recentrage sur les métiers de l'électricité.
1999 : Développement de l’appareillage et systèmes d'installation avec l’achat du numéro deux européen de la distribution électrique, Lexel. Devenu Schneider Electric en France, marquant ainsi plus clairement son expertise dans le domaine de l'électricité.
2000-2009 : Schneider Electric met en œuvre une stratégie de croissance interne et externe pour développer ses positions géographiques, renforcer ses métiers cœur (présentés ci-dessous), enrichir son offre grâce à de nouvelles activités complémentaires et élargir ainsi ses marchés accessibles. Poursuite de la politique d’acquisitions de sociétés qui permettent à Schneider Electric en France de se positionner sur de nouveaux segments de marché : onduleurs, contrôle du mouvement, Automatismes et Sécurité du bâtiment (APC, Clipsal, TAC, Pelco, Xantrex...).
Leur activité
Vous aider à tirer le meilleur de votre énergie. Vous rêvez d’être plus rentable tout en étant plus productif et plus respectueux de l’environnement ? Ils vous aident à résoudre cette équation en rendant votre énergie sûre, fiable, efficace, productive et verte.
Une énergie sûre : vous protéger vous, vos clients et votre business. L’électricité est au cœur de votre activité. Grâce à leurs positions de leader dans la distribution électrique, ils rendent son utilisation sûre pour protéger les personnes et les biens et donc, votre activité.
Une énergie fiable : un courant ininterrompu, ultra-pur, à tout moment. La moindre coupure de courant ou variation d’intensité peut mettre en péril votre activité. Reposez-vous sur leurs solutions d’énergie sécurisée pour un courant pur et ininterrompu.
Une énergie efficace : jusqu'à 30% d'économie d'énergie dès maintenant. Votre facture énergétique vous préoccupe ? Leurs solutions d’efficacité énergétique vous apportent des économies significatives et vous aident à optimiser vos investissements en énergie.
Une énergie productive : simplicité et tranquillité. Ils vous apportent les automatismes et la connectivité partout pour simplifier la gestion de votre activité à tout instant, tout au long de cycle de vie de votre installation.
Verte : une connexion facile des énergies renouvelables. Parce que le développement des sources d'énergies renouvelables est capital pour un développement durable, ils fournissent des solutions pour faciliter l'installation et la connexion des systèmes d'énergies renouvelables.
Innovation
* Via l’intégration de nouvelles technologies, ils préparent les solutions les plus simples, les plus vertes, les plus efficaces pour rendre l’énergie disponible 24h sur 24. Ils sont également prêts à relever les nouveaux défis ouverts par la smart grid.
* Les meilleures solutions sont les plus simples ! Chez Schneider Electric en France, ils portent une attention toute particulière au design, à l’ergonomie et aux usages de leurs innovations pour offrir des solutions réellement adaptées à leur utilisation quotidienne.
Cultiver les compétences, en interne et en externe : des talents et des compétences de hauts niveaux, issues du monde entier, au sein du groupe ou à l’extérieur :
* 157 experts techniques renommés dans 11 pays
* collaborations de choix avec des entreprises (Microsoft, Philips, SAP) et des universités prestigieuses (MIT, Mines ParisTech, Université Jiaotong)
* investissement dans des start-ups au travers d’Aster Capital
Développer l’efficacité : de nouveaux outils et méthodes pour concevoir les solutions les plus robustes,
* supportées par des normes (ZigBee, Reach, RoHS…)
* imaginées, testées et validées avec leurs clients
* orientées utilisateur
Des solutions innovantes pour leurs clients : efficacité énergétique, écologie, connectées partout, fiables et facile à utiliser, 3 exemples :
* Green plastic : Schneider Electric en France poursuit ses recherches sur des matériaux écologiques (par exemple : issus de ressources renouvelables) pour sa nouvelle génération de solutions électriques
* L’interrupteur sans pile, sans fil : Schneider Electric en France a dévoilé en première mondiale, le prototype d’un interrupteur autoalimenté compatible avec la technologie radio ZigBee
* EcoStruxure : Schneider Electric propose une approche originale qui vise à créer des systèmes de gestion de l'énergie intelligents. Une nouvelle architecture est imaginée pour offrir à un public plus large, des systèmes optimisés, un ensemble de produits compatibles et une plate-forme logicielle ouverte.
Développement durable
Précurseur d’une nouvelle économie environnementale, Schneider Electric n’a pas attendu que le développement durable et l’écologie soient à la mode pour passer à l’action. Le Groupe en France prouve chaque jour qu’intérêts économiques, écologiques, sociétaux et sociaux convergent.
Stratégie de développement durable : avec le XXIe siècle s’ouvre une ère nouvelle. Celle de la responsabilité environnementale, sociétale et sociale de l’ensemble des acteurs économiques, politiques et de la société civile. Schneider Electric en France s’engage. Consommer moins, produire mieux, améliorer l’efficacité énergétique, protéger l’environnement en proposant des solutions avec un impact limité sur l’environnement : ces enjeux sont au cœur des préoccupations du Groupe en France. Un autre défi majeur est de faciliter l’accès des habitants des pays émergents à l’électricité grâce à des solutions et produits et des actions de formation à ses métiers. En rassemblant l’ensemble de ses plans de progrès au sein du Baromètre Planète & Société, outil de mesure de son engagement et de dialogue, le Groupe en France montre sa détermination à faire progresser le développement durable.
Protection de l’environnement : dans le contexte actuel, la protection de l'environnement est une préoccupation croissante. Schneider Electric en France a mis en place un système intégré de management environnemental afin de promouvoir le respect des ressources naturelles et d’améliorer en permanence ses performances environnementales, dans tous les pays où il est implanté. Ils s’efforcent de réduire l'impact de leurs produits sur l'environnement et ce tout au long de leur cycle de vie, particulièrement par l'éco-design et l'éco-production. Leurs quatre principales priorités :
* Management environnemental
* Eco-conception
* REACh, RoHS conformité
* Déchets
Accès à l’énergie pour les communautés : le programme Bip Bop. Schneider Electric en France souhaite être un partenaire-clé pour fournir une électricité propre à toutes les populations qui en sont privées. Ce programme qui mêle business et responsabilité s’appelle Bip Bop. C’est un acronym qui signifie en anglais : Business, Innovation & People at the Base Of the Pyramid. Le contexte :
1.6 milliard de personnes ou 300 millions de foyers n'ont pas accès à l'électricité. Elles disposent en général de moins de 2 dollars par jour de revenu.*
* 500 millions vivent en Inde,
* 100 millions vivent en Indonésie, autant pour le Bangladesh,
* 70 millions vivent au Nigéria; plus de 220 millions vivent en Afrique Sub-saharienne.
Les dépenses en énergie représentent plus de 15 dollars par mois pour ces familles. Le programme Bip Bop Schneider Electric propose dans le cadre d'un programme responsable d'apporter une électricité propre et sure à ceux qui en ont le plus besoin partout dans le monde. Avec la forte volonté d'impliquer les acteurs locaux, le programme BipBop s'attaque en particulier à trois besoins, afin de fournir un accès durable à l’électricité :
* Le développement d'une offre dédiée face au manque d'équipements,
* La mise à disposition de ressources financières pour dynamiser la création d'entreprises innovantes dans le domaine de l'énergie,
* La formation de publics jeunes défavorisés ou éloignés de l'emploi aux métiers de l'électricité.
Fondation Schneider Electric
La Fondation Schneider Electric en France s’engage à travers des partenariats pérennes pour favoriser l’éducation et la formation des jeunes. Elle soutient des projets de construction d’écoles, de formation de jeunes et d’enseignants à ses métiers, de création d’emplois. Elle agit à proximité de ses sites avec le soutien d’équipes locales. Créée en 1998 sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation Schneider Electric s’engage sur des projets concrets et pérennes qui privilégient la formation et l’insertion des jeunes, prioritairement aux métiers de l’électricité, la sensibilisation au développement durable à travers des projets innovants, et le soutien à des actions d’urgence après des catastrophes naturelles.
Les signataires de l'accord pour le soutien à la formation professionnelle des jeunes haïtiens. Sept mois après le séisme ayant frappé Haïti, la Fondation Schneider Electric en France s’engage pour le soutien à la formation professionnelle des jeunes haïtiens.
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