jeudi 9 septembre 2010

Le Groupe Thales en France



Un leader mondial au service de la sécurité
Présent dans 50 pays et employant 68 000 collaborateurs, Thales en France est leader mondial des systèmes d’information critiques sur les marchés de la défense et de la sécurité, de l’aérospatial et du transport. Présent dans les domaines civils et militaires, Thales en France est organisé en grands domaines d’activité définis par leurs marchés : l’Aéronautique et l’Espace, la Défense, la Sécurité. Un ensemble cohérent irrigué par une expertise technologique commune de très haut niveau et des savoir-faire transversaux au service de nos clients.
Grâce à sa maîtrise des technologies les plus sophistiquées et des grands systèmes logiciels, Thales en France répond aux défis de sécurité que ses clients ont à relever dans un monde toujours plus complexe. Le Groupe est en particulier reconnu pour sa longue expérience du développement en synergie des technologies duales civiles et militaires impliquant un réseau mondial de 22 500 chercheurs de haut niveau. Fort de sa dimension internationale et de sa capacité à couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, des équipements aux systèmes et aux services, Thales en France s’affirme comme l’acteur clé d’un monde plus sûr. Le Groupe s'est fixé comme priorité l'exploitation de ses nouvelles positions géographiques acquises grâce à l'intégration des activités en provenance d'Alcatel-Lucent. L'accord de coopération signé entre les deux groupes prévoit d'ailleurs que chacun fera bénéficier l'autre de ses implantations internationales.
Thales en France anciennement Thomson-CSF jusqu'au 5 décembre 2000, est un groupe d'électronique spécialisé dans l'aérospatial, la défense et les technologies de l'information. Coté à la bourse de Paris, présent dans 50 pays et employant 68 000 collaborateurs, Thales est un des leaders mondiaux des systèmes d'information critiques sur les marchés de l'aéronautique et de l'espace, de la défense et de la sécurité. Le groupe Thales en France est organisé de façon matricielle : par pays et par domaine d'activité (Défense terrestre, Systèmes de transport, Opérations aériennes, Avionique, Systèmes de mission de défense, Espace, Systèmes C4I de défense et sécurité). Le succès du groupe s'explique par sa capacité à développer des systèmes critiques multidomestiques.
Historique du groupe

Les origines : de 1893 à 1968
En 1968 La société Thomson-CSF est créée de la fusion de la Compagnie générale de la télégraphie sans fil (CSF) et des activités d'électronique professionnelle de la société Thomson-Brandt. Ces deux sociétés ont elles-mêmes toutes les deux déjà une longue histoire : Thomson-Brandt est issue de la Compagnie Française Thomson-Houston.
En 1893 Cette société avait été créée pour exploiter en France les brevets de la société américaine Thomson-Houston Electric Company, dans le domaine alors émergent de la production et du transport de l'électricité, brevets dus aux inventeurs éponymes Elihu Thomson et Edwin Houston. La société C.S.F.,
En 1918 elle avait été créée et avait dès la fin de la Première Guerre mondiale été l'un des pionniers des transmissions hertziennes. Avec sa filiale Société française radioélectrique SFR (à ne pas confondre avec l'opérateur téléphonique de même sigle),
En 1957 elle a joué un rôle primordial, avant la Seconde Guerre mondiale, dans le développement de la radiodiffusion, des radiocommunications sur ondes courtes, de l'électro-acoustique et, déjà, du radar et de la télévision.
1970 - 1980 Thomson-CSF se développe dans les composants (notamment les semi-conducteurs siliciums), l'imagerie médicale (avec sa filiale la CGR (Compagnie Générale de Radiologie) et revient à la commutation téléphonique, activité qu'elle avait quittée dans les années 1950. premiers grands contrats à l'exportation avec des pays du Moyen-Orient, en particulier après les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Cette période est également celle de la diversification des activités, vers la commutation téléphonique, les semi-conducteurs siliciums, l'imagerie médicale (CGR).
En février 1982, le gouvernement décide de nationaliser Thomson SA. La situation est alors fortement dégradée : le portefeuille d'activités, très diversifié, inclut de nombreux domaines où la taille et les parts de marché, et donc la rentabilité, sont insuffisants.et par ailleurs l'endettement s'est fortement accru. Thomson-Csf définit son cœur de métier : électronique professionnelle et de défense, et recentre ses activités. La situation financière se redresse. L'activité de télécommunications civiles est cédée à la Compagnie Générale d'Électricité, l'imagerie médicale à General Electric, l'activité composante électronique est fusionnée avec celle du concurrent italien pour donner naissance à la société SGS-Thomson. Et, malgré les ressources procurées par les grands contrats avec des pays du Golfe, l'endettement s'est fortement accru.
1986 – 1996 De façon à faire face à la décroissance des budgets de défense en Europe, et afin de conserver sa rentabilité, Thomson-CSF fait l'acquisition de plusieurs sociétés dont les activités militaires du groupe Philips en 1989, La prise de contrôle de Sextant Avionique (issu du regroupement des activités d'avionique de Thomson-CSF et d'Aerospatiale) constitue l'autre opération majeure de la période. Les nombreuses autres acquisitions réalisées, souvent de taille modeste, élargissent sensiblement la présence industrielle du groupe hors des frontières nationales, principalement en Europe. La contribution des filiales étrangères passe ainsi de 5 à 25% des ventes consolidées.
1996 et 1997, cession des participations dans le Crédit Lyonnais et dans SGS-Thomson (devenu ST Microelectronics). Ces opérations génèrent des ressources qui permettent de financer la poursuite du développement international.
En 1998 Le gouvernement français organise un accord de coopération entre les sociétés Aerospatiale, Alcatel et Dassault qui prévoie, d'une part, des apports d'actifs à Thomson-CSF (société Dassault Électronique et activités d'électronique professionnelle et de défense d'Alcatel). Cet accord permet à Thomson-CSF de consoliderson périmètre d'activité, ses positions concurrentielles dans la défense et l'électronique industrielle, ainsi que son implantation dans plusieurs pays européens. La part de l'Etat français est ainsi «diluée», de 58% à 40% et Alcatel et Dassault Industries deviennent actionnaires.

En juin 2000 Le développement du groupe, par croissance interne et par acquisitions, notamment le rachat de la société britannique Racal Electronics modifie en profondeur le domaine d'activités du groupe, les activités de défense et celles des technologies de l'information et des services en sont renforcées.
En 2005, Thales se rapproche de DCNS (ex-Direction de la Construction Navale) en prenant 25% de son capital, pour s'imposer dans le secteur naval militaire en Europe et créer le noyau d'un « Airbus naval ».
En 2006, Thales reçoit le feu vert du gouvernement australien pour racheter ADI (Australian Defence Industries), un important fabricant de matériel militaire tel que la poudre sans fumée et Bushmaster IMV. À partir de septembre 2006, tous les produits de marque ADI sont remplacés par Thales, et les sites Web sont modifiés.

En 2007, Alcatel-Lucent et Thales signent un accord pour le transfert des activités transport, sécurité et espace à Thales, et lui permet de devenir son partenaire industriel. ainsi qu'un accord industriel entre les deux groupes : création de la société Thales Alenia Space. Un nouveau chapitre de l'histoire de Thales s'est ouvert avec le transfert des activités transport, sécurité et aéronautique d'Alcatel-Lucent, partenaire de longue date. En acquérant les titres d’Alcatel-Lucent dans le capital de Thales, Dassaut Aviation devient son actionnaire industriel de référence. Son actionnariat ainsi stabilisé, le Groupe ouvre une nouvelle page de son histoire.
. De quoi faire de Thales un acteur mondial aux capacités technologiques exceptionnelles et un leader des systèmes d'information critiques sur trois marchés : la défense, l'aéronautique et la sécurité. Le « Nouveau Thales » est plus grand et plus fort qu'avant : chiffre d'affaires en hausse, effectifs renforcés et arrivée de compétences nouvelles et complémentaires.

en 2009, Dassault Aviation rachète les parts d’Alcatel-Lucent et entre dans le capital de Thales à hauteur de 25,90 %.
2010, le groupe était organisé en sept divisions :
• Avionique,
• Défense terrestre,
• Espace,
• Opérations aériennes,
• Systèmes C4I de défense et sécurité,
• Systèmes de mission de défense,
• Systèmes de transport.
Celles-ci ont remplacé les six divisions crées le 1er juillet 2004 (Aéronautique, Naval, Solutions de Sécurité & Services, Systèmes Aériens, Spatial, Systèmes Terre & Interarmées).
La volonté de l'ancien président Denis Ranque de créer une organisation multidomestique, à savoir de regrouper dans une seule filiale par pays l'ensemble du personnel Thales de ce pays, a été conservée.
Le premier pays concerné fut les Pays-Bas avec la création de Thales Nederland, puis le Royaume-Uni, avec la création de Thales UK. Puis ont été créées les sociétés Thales Germany, Thales Italie, Thales Australie. En France, l'ensemble des sociétés sont filiales de la société mère Thales SA.

Innovation
L’innovation est au cœur de l’histoire et de la culture de Thales en France, et constitue le moteur de sa croissance. Aujourd’hui, elle dépasse le seul cadre technologique pour irriguer tous les champs de l’entreprise, de la recherche et développement à l’activité commerciale, en passant par les modèles organisationnels et les pratiques sociales. Fondée sur le partage et l’esprit d’équipe, cette innovation se nourrit aussi de l’exceptionnelle dimension internationale de Thales. Thales en France consacre 20 % de ses revenus à ses activités de recherche et de développement, soit 2,5 milliards d’euros en 2009. Avec plus de 25 000 chercheurs et ingénieurs, 300 inventions par an, un portefeuille de 11 000 brevets et plus de 30 accords de coopération avec des universités et des laboratoires de recherche publics en Europe, aux États-Unis et en Asie, le Groupe en France occupe une place de référence dans les domaines de la haute technologie et de l’innovation.
Des domaines techniques clés
Les travaux de recherche amont sont essentiellement conduits au sein des laboratoires de Thales Research & Technology (TRT), qui regroupe environ 500 experts autour de trois domaines techniques clés :
• Electronique, électromagnétisme, optronique
• Logiciel et systèmes d’information critiques
• Sciences de l’information et de la cognition.
Une recherche ouverte
Pour développer les technologies dont le Groupe en France a besoin, les liens tissés entre ses équipes de recherche et le monde académique sont essentiels. C’est pourquoi les laboratoires de TRT sont le A plus souvent implantés dans des campus universitaires. En France, c’est le cas de celui de Palaiseau, situé sur le campus de l’École polytechnique. Dans tous les pays où l’activité du Groupe en France est significative, la stratégie de Thales en France consiste à nouer de solides partenariats au sein d’écosystèmes industriels et scientifiques. Ces relations de proximité se doublent d’une présence forte au sein de réseaux transnationaux, notamment au niveau européen. De la même façon, le centre de recherche néerlandais est hébergé par l’université de Delft, et celui de Singapour dispose d’un laboratoire dans les locaux de la NTU (Nanyang Technological University). Au Royaume-Uni, l’établissement de Reading est directement lié aux grandes universités anglaises, dont Cambridge, Surrey, et au London Imperial College. Thales en France est un acteur majeur de nombreux pôles de compétitivité français et néerlandais, ainsi que de plateformes technologiques européennes (ACARE, ARTEMIS, ENIAC, NESSI, etc.), projets du programme cadre de recherche européen et projets Eurêka.

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